2,4 millions de Sénégalais touchés par la Couverture maladie universelle en 2016 (Directeur)
La Couverture maladie universelle touchera, en 2016, 2,4 millions de Sénégalais vulnérables dont les familles bénéficient également du programme nationale de bourses de sécurité familiale (Pnbsf), a annoncé, mercredi à Dakar, Cheikh Mbengue, Directeur général de l’agence de la Couverture maladie universelle (ACMU).
‘’En 2016, le Pnbsf va toucher 300.000 familles sur un ratio de 8 personnes par famille. Ainsi, dans le cadre de l’élargissement de la CMU à tous les bénéficiaires et leur famille du programme nationale de bourses de sécurité familiale (Pnbsf), ce sont 2,4 millions de Sénégalais vulnérables qui vont bénéficier de soins et de médicaments gratuits à travers des mutuelles de santé que nous mettrons en place sur l’ensemble du territoire national », a déclaré Cheikh Mbengue.
Il s’adressait à la presse en marge d’une cérémonie de signature de convention entre l’ACMU et les Unions régionales et communautaires des mutuelles de santé dans le cadre de l’articulation de la CMU avec le programme nationale de bourses de sécurité familiale, recommandée par le Chef de l’Etat, Macky Sall. Déjà, en juillet 2015, 97.000 bénéficiaires du Pnbsf ont été enrôlés pour la Couverture maladie universelle. Aujourd’hui, le nombre de bénéficiaires de la CMU est passé à 162.000 personnes.
‘’L’Etat prend en charge 80% des frais médicaux des bénéficiaires de la Cmu. C’est important pour les personnes vulnérables de bénéficier de soins de santé et de médicaments gratuits. D’où, il faut une bonne articulation entre l’Acmu et la Direction générale de la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn) », a ajouté Cheikh Mbengue.
Pour Dr Anta Sarr Diacko, Directrice générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, il faut ‘’une bonne cohésion entre les deux structures pour un meilleur paquet de services ». ‘’Le souhait le plus ardent du Chef de l’Etat est de faire une coordination entre tous les services qui offrent e filets sociaux », a dit Anta Sarr Diacko.
