Violentes manifestations au Tchad : Le bilan s’est alourdi…

On annonçait, ce matin deux (2) morts lors des violentes manifestation au Tchad. Le bilan s’est entre temps alourdi. Au moins neuf (9) personnes ont été tuées, ce mardi dans des manifestations sporadiques à N’Djamena et dans le sud du Tchad contre la junte militaire qui a pris le pouvoir après la mort d’Idriss Déby Itno, selon une ONG locale. Les autorités tchadiennes ont reconnu au moins 5 morts et 27 blessés.

Selon « RTS Info » « neuf morts » ont été dénombré. Sept à N’Djamena et deux autres à Moundou, dans le sud du Tchad, « ainsi que 36 blessés avec une dizaine d’arrestations« , déplore la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme. L’ONG « dénonce et condamne ce massacre éhonté après un usage disproportionné d’armes de guerre contre des manifestants à mains nues« .

Dialogue…

Le général Mahamat Idriss Déby qui dirige la junte militaire au pouvoir au Tchad depuis la mort de son père Idriss Déby Itno, a promis, dans un discours télévisé d’organiser « un dialogue national inclusif » dans une période de transition de 18 mois. Et selon l’actuel Président, « le Tchad continuera à tenir son rang et à assumer ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme et respectera tous ses engagements internationaux« .

Comme le faisait systématiquement son père…

Et selon toujours la même source, le fils du défunt président n’a pas évoqué, une seule fois les manifestations dans cette déclaration. Comme le faisait systématiquement son père le maréchal Déby, il avait interdit les manifestations de mardi à l’appel de l’opposition et de la société civile qui dénoncent un « coup d’Etat institutionnel » et une « succession dynastique » au pouvoir.