Violations des droits humains: Le Gouvernement rabat le caquet à Amnesty…

La réponse du Gouvernement à Amnesty international sur des cas de violation de droits humains au Sénégal, compilés dans un rapport, ne s’est pas fait attendre. Par le biais du ministère de la Justice, le Gouvernement,  dans le communiqué rendu publique, a mis à nu les accusations de ladite Ong des droits de l’homme.

Pour les «procès inéquitables», notamment celui du maire de Dakar, Khalifa Sall, «l’article 134 de procédure pénale dispose que le cautionnement doit être être fourni en espèces et garantir, outre la représentation de l’inculpé, le paiement des frais de procédure avancés par la partie civile, la partie publique, les amendes, restitutions et dommages ».

Et pour ce cas, note-il, « Khalifa Sall n’a pas offert en cautionnement l’intégralité des frais prévus par la loi et n’a pas non plus fourni des espèces comme l’exige la loi ».

Par contre,pour l’arrêt de la Cedeao, l’Etat du Sénégal reconnaît la détention illégale du maire de Dakar,  en une certaine période, et s’engage à payer le montant de la réparation allouée aux requérants.

Concernant la violation des libertés de manifestation, le ministère de la Justice mentionne que «la liberté de réunion et d’association est garantie par la Constitution. Le droit de manifester n’est pas soumis à autorisation, mais à une simple déclaration préalable».

Toutefois, souligne le communiqué, « l’autorité administrative habilitée peut circonscrire l’itinéraire des manifestants ou différer celle-ci par décision dûment motivée susceptible de recours administratif et judiciaire».

Pour les cas Imam Ndao, «la durée moyenne des procédures criminelles est de 3 ans au moins dans tous les pays respectueux des droits de l’homme. (…) Et le Sénégal a respecté les délais impartis »

Abordant les cas d’impunité, et faisant allusion, entre autres, aux dossiers,  Fallou Sène (tué à l’Ugb), Assane Sarr (décédé dans les locaux du commissariat de Thiaroye), le ministère de la Justice de rappeler que, «chaque fois, des cas de bavures ou de violence commise par les forces de l’ordre ont été signalés, des enquêtes ont été ouvertes, les responsabilités situées et les auteurs traduits devant les juridictions compétentes.

In fine, le communiqué s’est aussi intéressé aux conditions de détention dans les prisons du Sénégal.

10 COMMENTAIRES
  • charles

    IL FAUT ATTENDRE 2019,CAR ICI TOUT VA BIEN AVEC MACKY SALL.JAMAIS CE GOUVERNEMENT RECONNAIT UN FAIT QUI LUI REVIENT,JAMAIS AU GRANG JAMAIS.CITOYENS IL FAUT ALLER VOTER.CE MEDECIN MACKY SALL NE SOIGNE PAS LE MALADE MAIS UNE FOIS MORT IL LUI PROMET DE LUI FAIRE REVENIR A LA VIE. A VOS CATES ET A VOS VOTES POUR LE FAIRE PARTIR.

  • untel

    Ces petites gens ne font que la sourde oreille, mais un jour viendra ou ils seront de l autre coté de la barre , continuez a aggraver votre mal, tot ou tard demain fera jour.

  • ziz

    En tout cas justice pour tous et non sélective est nécessaire pour notre cohabitation

  • Paco Faye

    D’accord avec vous Charles faut faire partir maky

  • diop

    tu ne fait que mentir madior fall je te comprends madior fall macky

  • Aaa

    Aaz

  • militant

    Mr le ministre, vous portez une très très lourde responsabilité dans les dérives catastrophiques de ce pays.
    Le rapport d’amnesty international, le monde entier sait qu’il est vrai.
    Votre défense même est trop légère.
    Le rapport est extrêmement objectif.
    Vous dites qu’il est politique, du grand n’importe quoi. Il est véridique.
    Le monde entier assiste aux dérives monarchiques et anti démocratiques de ce pays, devenu le règne d’une gouvernance de corruption, d’injustice, d’impunité et d’indignité.
    Le rapport de la CEDEAO soulève 3 exceptions de nullités dont une seule d’elles suffit à annuler un procès dans un pays ou la justice est indépendante: le pv est nul, car fait sans avocat et sans sa mention dans le pv, le procès est fait seulement à charges donc est inéquitable et il comporte une détention illégale quand il était député sans levée de son immunité.
    Notre pays baigne dans l’indignité, le ma téye, le diaye dolé, le gal gal, la mafia totale.
    Ce peuple doit se lever pour dire stop à cette gestion mafieuse et sans aucune valeur humaine et morale.

  • AutoCritique

    Les quelques juristes Sénégalais qui ont cautionnés l’injustice en programmant notre constitution en leur faveur ne peuvent pas avoir raison devant les juristes de la CEDEAO, Amnesty et le bon-sens des Senegalais apolitiques. Après on dira que la CPI ne traque que les dirigeants noirs.

  • Issa Boiro

    Mes frères et soeurs rien n’est éternelle un jour le Sénégal auras un autre président

  • Dieme

    Mr le tailleur de la constitution tu n’as rien à dire par ce que le rapport damsty a tout dit et ça ce sera le tour du peuple de vous tailler en deux mille dix neuf

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