Mercredi sur RTS, le Professeur Moustapha Sall, conseil spécial du Recteur de l’UCAD, est revenu sur la crise universitaire récente, évoquant les tensions liées aux franchises universitaires et défendant l’intervention des forces de l’ordre sur le campus.
Selon lui, l’université est divisée en plusieurs zones : le campus pédagogique, sous la compétence du Recteur et des autorités académiques, le campus social avec restaurants et résidences étudiantes, et les voies publiques avoisinantes.
Le Professeur Sall explique que face à des actes de violence extrême, le conseil académique peut mandater le recteur pour solliciter l’intervention des forces de l’ordre afin de protéger étudiants, enseignants et biens universitaires. « Si la situation se dégrade et menace la sécurité, les forces de l’ordre peuvent intervenir d’elles-mêmes, puis se retirer une fois la menace écartée », précise-t-il.
Il détaille que les violences récentes ont ciblé des directions stratégiques de l’université, dont la Direction de la coopération et de la recherche, ainsi que l’Office du Baccalauréat, où des risques graves existaient pour la sécurité en raison de matériaux sensibles. « Ne pas prendre de mesures aurait été une irresponsabilité », affirme-t-il.
Le conseil spécial souligne que le dialogue avec les étudiants reste permanent. Le Recteur, soutenu par les instances universitaires et les responsables d’amicales, maintient un contact régulier pour trouver des solutions pacifiques. « Il n’y a jamais eu de rupture entre les autorités et les étudiants », insiste-t-il, évoquant la médiation et les efforts pour normaliser l’année académique malgré les perturbations.
Concernant le calendrier universitaire, M. Sall avertit que les semaines perdues et les examens interrompus pourraient nécessiter un rattrapage, impactant le démarrage de la nouvelle année. « Les étudiants doivent faire preuve de responsabilité, et l’État doit également s’impliquer pour normaliser la situation », ajoute t-il.
Le Professeur Moustapha Sall rappelle enfin que l’université est un bien commun, un lieu de science et de recherche, et que la priorité doit être la sécurité et la continuité académique plutôt que la violence.

En train de prendre plusieurs épouses.
bonjour mais où est donc notre gouvernement nos ministres nos députés (les représentants du peuple) qu’ils sachent que gouverner c’est prévoir
Au lieu de se crêper le chignon au parlement ils doivent trouver des solutions pour régler le problème des étudiants et ‘a meilleure serait de ponctionner sur leur salaire ou de le suspendre pour satisfaire les enfants
quand les pyromanes jouent-ils les sapeurs pompiers aidaient nous à sauver ce us qui va à la dérive ne trahissez pas notre querelle vous aviez promis et le respect à la parole donnée est sacrée