Transport Urbain : 45 000 nouveaux véhicules annoncés pour un coût de 900 milliards

Sur le segment du transport interurbain, un potentiel d’environ 20 000 véhicules est à renouveler, dont 8 000 « 7 places ».

L’assurance est donnée par Me Oumar Youm, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Qui ajoute dans un entretien accordé à L’Obs : « Pour bénéficier de ces minibus, il faut être transporteur bénéficiant d’un agrément et remplir les critères financiers pour bénéficier d’un crédit bancaire ou acquérir sans financement bancaire mais aussi disposer d’un véhicule dans le transport interurbain avec licence. »

La priorité du renouvellement sera accordée aux « 7 places », cars-rapides et « Ndiaga-Ndiaye ».

Il faut dire que l’État est responsable du service public de transport, mais n’achète pas directement. Il garantit les paiements et veille sur l’acceptabilité des conditions financières. Globalement, le renouvellement du parc automobile coûtera environ 900 milliards F CFA, pour un potentiel d’environ 45 000 véhicules à remplacer sur une période de cinq ans, à compter de 2021, qui marquera officiellement la phase intensive du renouvellement. Le minibus devrait coûter moins de 19 millions F CFA HT. Il n’y aura pas de subvention. Toutefois, l’État peut prendre des mesures fiscales pour réduire le prix de revient des véhicules à travers l’exonération fiscale.

En 2022, tous les véhicules âgés de plus de 25 ans seront interdits de transport public

A l’en croire, en 2022, tous les véhicules âgés de plus de 25 ans seront interdits de transport public. Et tous les véhicules retirés iront à la casse, à l’exception des échantillons qui serviront de véhicules de collection ou ceux qui seront dans un Musée, retraçant l’histoire des moyens de transport au Sénégal.

Le premier lot concerne 1000 minicars qui seront importés…

En attendant, le premier lot concerne 1000 minicars qui seront importés mais le 1001e minicar sera assemblé au Sénégal. « Cela permettra de créer des emplois, plus de richesse, et de réduire encore les prix. Nous voulons profiter du potentiel de véhicules à renouveler pour jeter les bases d’un embryon d’industrie automobile au Sénégal », conclut la tutelle.

5 COMMENTAIRES
  • oussou

    Il est temps nak de se débarrasser définitivement de ses véhicules mortifères.
    Leurs propriétaires ont déjà amorti l’achat des véhicules depuis mathusalem, alors de grâce, que l’Etat prenne ses responsabilités et arrête de faire du mashallaha… et exécute l’ordre d’interdire tous ces véhicules mortifères.

  • oussou

    Il est temps nak de se débarrasser définitivement de ses véhicules mortifères.
    Leurs propriétaires ont déjà amorti l’achat des véhicules depuis mathusalem, alors de grâce, que l’Etat prenne ses responsabilités et arrête de faire du mashallaha… et exécute l’ordre d’interdire tous ces véhicules mortifères.

  • ibrahima

    C bien il faut accélérer maintenant pour ce débarrassé des ndiaga n’diaye et les car rapide hyper polluante à Dakar. ..il faut aller vite le problème en est tout est lente dans ce pays..ils faut qu’ ont devient des japonais sur tout

  • saoune1 saoune 1

    hahaha cela ne coute mm pas 10milion

  • Paco Faye

    AY DOOR laa cey macky whatiatia sall .noo Sénégal dou dem WALAY

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