Lors d’une apparition dans l’émission de Pape Cheikh Diallo, la danseuse Ndeye Gueye s’est confiée sur les critiques qu’elle reçoit concernant son infertilité. Elle a notamment évoqué les commentaires d’internautes lui suggérant que son mari prenne une seconde épouse.
Ndeye Gueye face aux critiques sur son infertilité
Ndeye Gueye a fait part de sa détresse face aux remarques blessantes qu’elle subit. « Certains internautes me taclent en me disant : ton mari doit épouser une deuxième femme parce que tu ne peux pas enfanter », a-t-elle déclaré en larmes. Ce sujet sensible de la stigmatisation des femmes sans enfants avait d’ailleurs été abordé par Pape Cheikh Diallo lui-même dans une précédente émission.
L’animateur avait alors réagi à un spot publicitaire mettant en lumière cette problématique. Il avait notamment évoqué les jugements que subissent ces femmes tout au long de leur vie. L’intervention de Bijou Ndiaye, présente également sur le plateau, avait souligné l’impact négatif de ces stéréotypes.
LES FORNICATRICES SONT STERILES
Plusieurs virus peuvent être impliqués dans la stérilité ou l’infertilité chez la femme, même si ce sont plus souvent les infections bactériennes qui sont en cause. Voici les principaux éléments issus des sources récentes :
Herpèsvirus humain 6A (HHV-6A) : Ce virus, une souche de l’herpès, a été retrouvé dans la muqueuse utérine de 43% des femmes souffrant d’infertilité inexpliquée, contre aucune dans le groupe témoin ayant déjà eu une grossesse réussie. Les chercheurs suggèrent que la réponse immunitaire à ce virus pourrait rendre l’utérus moins accueillant pour un ovule fécondé, en modifiant le système immunitaire local et en créant un environnement utérin dysfonctionnel. Cette piste reste à confirmer, mais le HHV-6A apparaît comme un facteur possible d’infertilité féminine.
Virus du papillome humain (VPH) : En général, le VPH ne cause pas directement l’infertilité. Toutefois, certaines études suggèrent que la co-infection avec le VPH pourrait augmenter le risque d’infertilité d’origine tubaire, c’est-à-dire par atteinte des trompes de Fallope.
VIH : Le VIH n’entraîne pas directement la stérilité, mais il peut affecter la fertilité en affaiblissant le système immunitaire, ce qui augmente le risque d’infections opportunistes pouvant toucher l’appareil reproducteur et compliquer la conception.
Autres virus : Certaines recherches évoquent un rôle potentiel d’autres virus ou d’un déséquilibre du microbiote vaginal (association virus-bactéries) dans l’infertilité, mais ces liens restent à préciser.
À noter que les infections sexuellement transmissibles d’origine bactérienne (chlamydia, gonorrhée) sont des causes bien établies de stérilité féminine, notamment par atteinte des trompes (salpingite).
En résumé, la réactivation du HHV-6A dans l’utérus est le principal virus actuellement suspecté de jouer un rôle direct dans la stérilité féminine, selon les études récentes, mais ce lien demande à être confirmé par des recherches complémentaires.