Le ministère français des Affaires étrangères a officiellement condamné, ce lundi, les tirs israéliens ayant visé une patrouille de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). L’incident s’est produit le 26 octobre 2025 dans le sud du pays, marquant une nouvelle escalade dans la région.
Dans un communiqué, le Quai d’Orsay a précisé que cet événement s’inscrit dans une série d’incidents similaires. « Ces incidents font suite à ceux des 1er, 2 et 11 octobre, lorsque l’armée israélienne avait déjà ciblé des positions de la FINUL », a indiqué la diplomatie française. Paris a insisté sur l’impératif de garantir la protection des Casques bleus et la sécurité du personnel onusien, en accord avec le droit international et la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
Selon les informations relayées par l’agence Anadolu, la FINUL a confirmé que l’une de ses patrouilles avait été prise pour cible près de la localité de Kfar Kila. L’attaque impliquait une grenade larguée par un drone israélien ainsi que des tirs de char. Aucun blessé ni dégât matériel n’a été signalé par la mission de maintien de la paix. Nos sources indiquent également qu’un autre drone israélien a survolé une seconde patrouille dans la même zone, ce qui a conduit les Casques bleus à prendre des mesures défensives pour le neutraliser.
La France a également rappelé dans sa déclaration « que le respect du cessez-le-feu du 26 novembre 2024 s’impose à toutes les parties sans exception ». Paris a réitéré son appel au retrait d’Israël de l’ensemble du territoire libanais, conformément aux termes de la trêve. Présente dans le sud du Liban depuis 1978, la FINUL a vu son mandat renforcé après la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah.
