Le Sénégal envisage une révision de sa loi de 2020 sur le numérique pour mieux intégrer les technologies vertes. Selon Madame Samb Rosalie Faye, de la Direction de la réglementation environnementale et du contrôle au Ministère de l’Environnement et coordonnatrice du projet Clean Tech, cette loi, initialement conçue pour la Stratégie Sénégal Numérique 2016-2025, doit s’adapter à l’urgence climatique et aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre. « Une seconde analyse sur les impacts, les lacunes et les faiblesses de cette loi sera présentée à nos parlementaires », a-t-elle déclaré, selon *Sud Quotidien*.
L’objectif de cette révision est d’identifier les points à améliorer et à mettre à jour pour suivre l’évolution du secteur des technologies propres. Mme Faye plaide pour que les start-up de ce secteur bénéficient des mêmes avantages que celles du numérique, soulignant leur double rôle de moteur de croissance économique et de protection de l’environnement. Des parlementaires, membres du gouvernement et partenaires internationaux se sont réunis à Saly-Portudal pour évaluer l’efficacité de la loi sur l’innovation technologique dans le domaine de la gestion des déchets. La révision législative vise à créer un écosystème favorable à l’innovation dans les énergies renouvelables, le transport durable et la gestion des déchets. L’harmonisation des textes est également un point crucial pour éviter les contradictions entre les différents codes juridiques. Mme Faye a exprimé des préoccupations concernant la cohérence globale de la législation sénégalaise en matière de protection de l’environnement. Les discussions parlementaires à venir détermineront les innovations à intégrer et la cohérence du nouveau texte avec les objectifs économiques et environnementaux du Sénégal.
Cette révision vise à positionner le Sénégal comme un leader régional de l’économie verte, en offrant un cadre incitatif aux entrepreneurs qui innovent pour la planète.