À Saly-Portudal, un atelier réunit depuis le vendredi 12 septembre des parlementaires, des membres du gouvernement et des partenaires internationaux. L’objectif est d’évaluer l’efficacité de la loi sur l’innovation technologique dans le domaine de la gestion des déchets et de la protection de l’environnement au Sénégal.
L’atelier, organisé sous l’égide du projet Clean Tech et de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), vise à adapter la loi sur les start-up et l’innovation technologique aux enjeux environnementaux actuels. Le député Samba Dang, vice-président de l’Assemblée nationale et président du Réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement, a insisté sur l’importance de l’application effective des lois. « Ce qui est important dans les lois, c’est l’application des lois. Est-ce que la loi a été bien appliquée ? Si elle n’est pas bien appliquée, qu’est-ce qu’il faut ajouter pour que ça soit bien appliqué ? C’est ça l’essentiel », a-t-il déclaré, selon Sud Quotidien.
Les discussions portent notamment sur l’harmonisation de la loi sur les start-up avec d’autres codes, tels que le Code des investissements et le Code des impôts. L’objectif est de créer un cadre réglementaire clair et incitatif pour les jeunes entreprises technologiques du secteur de l’économie verte. Les parlementaires ont également rappelé leur rôle dans ce domaine : légiférer, contrôler l’action du gouvernement et voter le budget.
L’atelier devrait aboutir à des recommandations concrètes pour moderniser la législation et faire du Sénégal un pays à la pointe de l’innovation technologique appliquée à la protection de l’environnement. La présence de représentants de diverses commissions parlementaires, dont celle de l’environnement et de la transition écologique, souligne l’importance accordée à cette initiative.