Les partisans du NON “sont dans l’erreur», selon Souleymane Jules Diop. Le secrétaire chargé du Pudc a fait une conférence de presse pour montrer que voter OUI, c’est consolider la démocratie.
« Je ne pouvais pas parler sans avoir bien étudié et lu dans les détails les textes de la réforme pour voir si ce que les gens disent concernant certains aspects étaient vrai ou faux, mais j’ai vu que cela n’existait pas. Le Chef de l’Etat a donné la possibilité de renforcer le statut de l’opposition, ils disent Non. Il leur a donné la possibilité de renfoncer la capacité du Conseil constitutionnel, ils disent Non. Il a donné la possibilité d’élargir les compétences de l’Assemblée nationale, ils disent Non. Il leur a donné la possibilité d’avoir un mandat de cinq ans et de verrouiller la Constitution, ils disent Non… Dire Non à cela c’est une erreur. Dire Non à l’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel, c’est une erreur. Dire Non au mandat de 5 ans et à son intangibilité dans la Constitution, c’est une erreur. Dire Non au statut de chef de l’opposition dans le cadre du renforcement de notre démocratie, c’est une erreur. Dire qu’on refuse à un citoyen sénégalais de revendiquer notamment ses droits fondamentaux au conseil constitutionnel, c’est une erreur… C’est pourquoi j’ai dit que le Non, c’est un Non émotionnel. Il ne faut pas dire Non aujourd’hui et vouloir dire Oui demain alors que c’est trop tard. Tous les pays connaissent des trajectoires. J’ai donné l’exemple des Etats-Unis. Ils ont commencé à discuter de leur constitution en 1781 et ils ont fini en 1787. Et le 15 décembre 1791, ils ont introduit 10 amendements parmi lesquels la liberté d’expression et le deuxième amendement : le droit à chaque américain de posséder une arme. Donc ce sont des questions qui sont importantes dans la marche d’un pays”, note le patron du Pudc.
Souleymane Jules Diop : " Dire NON à ces réformes, c'est une erreur "

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.
Dans le même thême
« Sénégal : ce qui changerait avec la révision de la Constitution »
56.9%Dr Alioune Diop: « On acceptera plus dans ce pays la surenchère politicienne »
55.7%Hélène Tine: « J’ai décidé de voter ‘Non' »
54.1%Participation des pourfendeurs du Hcct au scrutin : Pr Diaw donne raison à l’opposition
52.7%
1 recommandation de haute qualité
on va dire non, apres que vous foutiez le camp, on fera un oui
doule
yaww dagua khamadi
yaww dagua khamadi