Dans la foulée de sa visite à Kinshasa, le pape François a atterri à 14h52 heure locale à l’aéroport international de Juba, la capitale du Soudan du Sud.
Au souverain pontife se joignent l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, ainsi que le modérateur de l’Eglise d’Ecosse, Iain Greenshields, pour un « pèlerinage œcuménique de paix » au Soudan du Sud, qui va durer jusqu’à dimanche.
Après une brève cérémonie de bienvenue à l’aéroport, le pape et les deux autres religieux vont se rendre au palais présidentiel, où ils rencontreront d’abord le président Salva Kiir, puis les cinq vice-présidents du pays, avant de poursuivre leur programme, qui inclut des rencontres avec la société civile ainsi qu’avec des personnes déplacées par la guerre civile, une prière œcuménique et une messe au Mausolée de John Garang.
Ce « pèlerinage de paix », après une étape en République démocratique du Congo (RDC), est la toute première visite d’un souverain pontife au Soudan du Sud depuis que la nation à prédominance chrétienne a obtenu son indépendance du Soudan à majorité musulmane en 2011 après des décennies de conflit.
La guerre civile qui a fait rage entre 2013 et 2018 a fait 380.000 morts et des millions de déplacés.
Le pape, assis dans un fauteuil roulant, a été accueilli à 14H45 (12H45 GMT) après l’atterrissage de son avion à l’aéroport de Juba par un certain nombre de dignitaires, dont le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, fervent catholique, avec qui il doit s’entretenir en tête-à-tête au palais présidentiel.
Des milliers de personnes, certaines agitant des drapeaux, d’autres des branches de margousier, se sont réunies sur la route reliant l’aéroport de Juba et le centre-ville, a constaté un journaliste de l’AFP.