Sonko, financement ou blanchiment ? (Par honorable Ibrahima Baba SALL)*

Le ministre de l’Intérieur, Monsieur Félix Antoine DIOME, dans un communiqué rendu public le 02 janvier 2021, rappelait la loi du 06 mai 1981 modifiée par celle du 04 octobre 1989 relative au financement des partis politiques au Sénégal.

Celle-ci dans son article 4 dispose :

« Il est interdit aux partis politiques de recevoir directement ou indirectement de subsides venant de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal. »

La loi est claire et sans équivoque !

Dans sa lettre et son esprit, elle vise à protéger notre pays d’éventuelles menaces provenant de l’extérieur et de réguler les financements indirects des partis politiques.

Ces financements indirects sont aussi réglementés par l’article 3 de la loi 81-17 du 6 mai 1981qui précise que « le parti politique ne bénéficie d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de ses adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de manifestations ».

La combinaison et l’analyse de ces deux articles font ressortir que même si les nationaux peuvent participer au financement du parti politique dans lequel ils adhèrent, ils ne peuvent pas le faire de l’extérieur.

Une telle possibilité serait porteuse de beaucoup de risques à cause des lobbys extérieurs qui pourraient passer par le canal des ressortissants sénégalais établis à l’étranger pour envoyer des financements occultes pouvant porter à la stabilité et à l’intégrité de notre pays.

Si les nationaux établis à l’extérieur du Sénégal veulent participer au financement de leur parti politique, il leur est lisible de le faire mais en respectant la loi.

Par exemple attendre d’être au Sénégal pour s’acquitter de sa cotisation annuelle ou remettre les cotisations à quelqu’un qui se charge de les convoyer au Sénégal dans le strict respect de la loi sur le transfert de devises.

Monsieur Sonko, comme le dit l’adage : « Nul n’est censé ignorer la loi » et force doit aussi toujours rester à la loi.

En initiant votre campagne de levée de fonds internationale, et en choisissant de la médiatiser à outrance, vous aviez déjà peut-être un objectif bien panifié.

Mais la manière dont vous avez opéré et la rapidité avec laquelle vous dites avoir mobilisé les ressources (125 millions en seulement quelques heures) ne peuvent que nous laisser perplexes.

En effet, le moment semble être très mal choisi.

Pourquoi dans ce contexte de propagation de la pandémie de coronavirus qui n’a pas épargné la diaspora, loin sen faut, choisir de faire une compagne de levée internationale de fonds ?

Comment nos compatriotes de la diaspora, durement éprouvés par la crise économique engendrée par la COVID-19, au point de tirer le diable par la queue, si tant même qu’ils la voient pour la tirer, peuvent-ils être préoccupés à mobiliser des fonds pour PASTEF ?

Ne chercherait-on pas seulement à blanchir des financements occultes déjà mobilisés auprès d’obscurs partenaires ?

C’est cette dernière interrogation qui nous met sur le chemin de la vérité car il est de notoriété publique que Sonko et son parti ont déjà bénéficié de financements occultes à la dernière élection présidentielle de février 2019.

Ousmane Sonko aussi, faut-il le rappeler, était le porteur de valises de Tahibou NDIAYE pour qui il a cherché à transiger auprès du Président Macky Sall par le biais de Mansour Faye.

C’est donc un grand bandit financier qui veut se donner les apparences d’un honnête citoyen.

Mais malheureusement pour lui, son masque est tombé depuis son fameux message audio au magistrat Cheikh Issa Sall, dans l’affaire Sonko-Mansour , qui avait révélé un gros mensonge cousu de fil blanc par un grand menteur éhonté qui s’appelle Ousmane Sonko.

Monsieur le ministre de l’Intérieur vous êtes dans la vérité et Pastef est dans le mensonge, et comme le dit Gilbert Choulet : « Le mensonge s’abreuve de cris et la vérité se contente du silence ».

* Ibrahima Baba SALL
Député Maire de Bakel

10 COMMENTAIRES
  • Omar Top

    kholalma tanmy rèk ñak nguène fayda sen temps wésouna ñun changement lañu beugue pour nguène dème retaite

    • Eumeu

      « …Par exemple attendre d’être au Sénégal pour s’acquitter de sa cotisation annuelle ou remettre les cotisations à quelqu’un qui se charge de les convoyer au Sénégal  » Une explication alambiquée. Tout le monde est juriste dans ce pays

  • Mamadou Diédhiou

    Les écervelés APR en transe. Qui a payé la caution présidentielle de Macky Sall en 2012? Qui est Arona Dia milliardaire ? Qui a dit avoir bénéficié des financements de la diaspora quand il était dans l’opposition. Tout cela il faut une cervelle dans la boîte crânienne pour se rappeler. APR allahoré.

  • Malick Diallo

    ce guignol de sall il travers sa vie en aveugle ton president ce qui mecoeur a lui il.a dejas oublier cequi la elue domage lafrcain souvent il nous font honte . en afrique cest de la vraie anarchie nous tous ont passent notre vie en aveugle..

  • KKL

    Il sort d’où ce BOUGNAFÉ !

  • OUZA USA

    Sonko président rekkkk Incha Allah

  • Wanrin

    Mr Sall, vous êtes sans objet. Sonko n’est pas ton égal.Si vous avez des leçons à donner , donnez les à vos corrompus d’APPR.

  • Arfang

    C est vraiment la vérité

  • fall

    ta gueule abruti…

  • Citoyen

    Vous les politiciens vous êtes tous pareils mbourou AK farine si j’ avais la possibilité de mettre tous dans un camion je les livrerais tous à Bokharam dijhadistes

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