Le ministre des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, a annoncé lundi l’arrivée prochaine de 500 taxis et 110 bus fonctionnant au gaz pour le transport urbain. Cette déclaration a été faite à l’Assemblée nationale lors de l’examen du budget de son département pour l’année 2026.
Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, le ministre a précisé que « 500 taxis au gaz seront prochainement mis en circulation, ainsi que 110 bus attendus entre décembre et janvier ». Il a ajouté que « ces véhicules sont déjà en route et leur acquisition découle d’instructions du Premier ministre ». Un autre marché est également prévu pour l’acquisition de 390 bus supplémentaires, en partie avec un partenariat belge. Yankhoba Diémé a justifié ce choix en expliquant : « Nous mettons l’accent sur les véhicules au gaz pour renforcer la souveraineté énergétique du pays, au moment où le Sénégal entame l’exploitation de ses ressources gazières ».
Ces annonces interviennent dans le cadre de la session budgétaire. L’Assemblée nationale a donné son feu vert pour une enveloppe globale de 335,23 milliards de FCFA allouée au ministère des Transports pour 2026. Selon nos informations, une part significative de ce montant, soit 215,24 milliards de FCFA, est destinée au développement du transport routier.
Par ailleurs, le ministre a évoqué l’expérimentation d’un dispositif de vidéoverbalisation sur l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio et sur l’axe Ila Touba. Ce système permet de relever des infractions comme le non-port de la ceinture, l’usage du téléphone au volant ou les dépassements non autorisés. « Le test est concluant. Une fois le décret promulgué, la vidéoverbalisation sera généralisée sur tout le territoire national », a-t-il affirmé.
Yankhoba Diémé a également souligné l’existence d’un important retard réglementaire dans le secteur, avec près de 200 textes de lois ou décrets en attente d’application. Ces textes concernent divers domaines tels que le transport scolaire, les taxis urbains, le transport touristique ou encore les ambulances. « Notre devoir est de régulariser et d’appliquer ces textes pour organiser le secteur », a-t-il déclaré, rappelant que la finalité de la réforme est d’améliorer « le confort et la sécurité de l’usager ».

Enlever la possibilité aux gendarmes et aux policiers de faire des contraventions. Tant que ces usuriers seront sur nos routes le Sénégal ne se développera jamais.