Le Port Autonome de Dakar (PAD) a accueilli, le dimanche 28 septembre 2025, le navire L’Océan Breeze pour sa toute première escale sur le continent africain. Appartenant à l’armateur Sallaum Lines, ce transporteur de véhicules de nouvelle génération, en provenance du port d’Anvers en Belgique, marque une étape significative pour la plateforme portuaire sénégalaise.
L’Océan Breeze est le premier navire de type PCTC (transporteur de voitures et de camions) à double carburation au Gaz Naturel Liquéfié (GNL) de la flotte de Sallaum Lines. D’une capacité de 7 500 CEU (Unité Équivalent Voiture), sa technologie permet une réduction considérable des émissions de CO2, de NOx et de particules fines par rapport aux navires conventionnels. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction via Sud Quotidien, « la conception optimisée de la coque et les dispositifs économes en énergie augmentent encore davantage l’efficacité » du navire.
Selon nos informations, le choix de Dakar pour cette première escale africaine témoigne de la confiance de Sallaum Lines dans les infrastructures et la position stratégique du port. La compagnie maritime considère la capitale sénégalaise comme un « hub régional incontournable ». Le communiqué souligne que « cette première escale africaine du 1er transporteur de véhicules GNL de la flotte souligne le rôle clé du hub ouest africain dans la supply chain verte mondiale ». Le PAD, récemment classé meilleur port à conteneurs en Afrique subsaharienne par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, offre des services logistiques adaptés aux grands navires RoRo.
Cette initiative s’inscrit dans une vision partagée pour une logistique maritime plus durable en Afrique. Le Port de Dakar, engagé dans sa propre feuille de route de développement durable, trouve en Sallaum Lines un partenaire aligné sur ses objectifs écologiques. Cette démarche dans le secteur maritime fait écho à d’autres efforts de transition énergétique au Sénégal, notamment dans le secteur industriel où, selon les acteurs, les cimenteries sont très en avance en matière de décarbonation, illustrant une tendance nationale vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement.