Sénégal, il était une fois « Un coude », Par Elhadj Yvon MBAYE*

Quand une pièce de monnaie tombe, nul n’est sourd; une vérité antinomique à l’attitude de nos dirigeants et à leur chef. Qui n’acceptent pas, et pas du tout alors, le jeu démocratique relatif à l’adversité loyale en politique.

Aujourd’hui, face au dilemme politico-judiciaire de tous ces responsables de l’ État de régimes confondus, devant passer devant les juridictions compétentes, le pouvoir suprême a préféré procéder par un tri. Ce qui oblige  de nombreux citoyens – la majorité de la population- d’accuser le gouvernement d’une justice à double vitesse.

Des 25 personnalités du défunt régime, listées et publiées à travers les médias, par un procureur d’une certaine CREI, seul Karim Meîssa Wade avait subi les foudres de nos hommes en robes rouges. Évidemment, il y eut plus de bruits que de preuves palpables, si on en croît cette phase finale de l’affaire du fils de l’ancien Chef d’ État. Donc, après Wade-fils, aucune âme parmi les soi-disant épinglées, n’a été inquiétée. Si nous faisons le calcul, 24 bons citoyens « attendent » encore.

Autre embrouillamini : la CENTIF aurait à son tour, en sa qualité de structure de contrôle étatique, déposé sur la table du procureur 16 brûlantes affaires, visant la gestion actuelle et celle d’alors de responsables confondus du pays. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, rien ne semble être diligenté, afin que dame justice intervienne. N’avons-nous pas le droit, d’être dans ces doutes, que les grands penseurs différencient clairement: le doute cartésien et le doute sceptique ?

Finalement, à ces 16 cas de la CENTIF s’ajoutent les 25 fameuses choses, sur lesquelles, le contribuable sénégalais voudrait être édifié. Mais, est-ce possible, si le « COUDE » le plus significatif de la nation disait « NON » ? That-is the question, clame-t-on de l’autre côté de la manche !

*Journaliste-formateur
E-mail : olympress45@yahoo.fr

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