Le partenariat économique entre le Sénégal et la Chine a franchi une nouvelle étape lors du Forum FII Sénégal. Cet événement a confirmé la position de la Chine comme premier partenaire commercial du pays, avec des flux d’échanges dépassant désormais les 5 milliards de dollars. Le directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et Grands Travaux (APIX), Bacary Séga Bathily, a détaillé les contours de cette coopération renforcée, en présence de plus de 180 entreprises chinoises.
Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, le Forum FII Sénégal a été le théâtre de la signature de plusieurs contrats entre des entités sénégalaises et chinoises. Des associations d’entrepreneurs des provinces de Fujian, Zhejiang et Hunan étaient également représentées. Bacary Séga Bathily a souligné la forte mobilisation du secteur privé chinois, précisant que « la moitié des entreprises chinoises présentes sont déjà implantées au Sénégal, tandis que l’autre moitié est venue expressément de Chine ».
Le directeur général de l’APIX a mis en avant les atouts du Sénégal, citant la stabilité politique, un climat des affaires assaini et un cadre réglementaire conforme aux standards internationaux comme des facteurs clés pour attirer les investisseurs. Cette démarche s’inscrit dans une vision gouvernementale plus large. En effet, selon nos informations, le Président de la République avait évoqué, lors du Conseil des ministres du 9 octobre 2025, un « changement de paradigme dans la promotion de l’attractivité » du pays, suite à la tenue de ce même forum.
La coopération sino-sénégalaise s’articule autour de plusieurs axes stratégiques. « La Chine est le premier fournisseur du monde dans tous les domaines. L’avantage d’avoir un partenariat stratégique avec elle, c’est que cela nous permet d’adresser tous les secteurs », a expliqué M. Bathily. Parmi les domaines ciblés figurent l’agriculture, où un transfert de technologies est attendu pour améliorer la productivité et la transformation locale de l’arachide. Les infrastructures sont également un pilier de ce partenariat, avec l’implication d’entreprises chinoises dans des projets d’envergure comme le port de Ndayane.
Dans le secteur du numérique, le groupe Huawei participe à la digitalisation de l’administration sénégalaise. Par ailleurs, il a été annoncé que la société Alibaba mettra en place une infrastructure cloud à l’occasion des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) prévus à Dakar. Cet investissement est perçu comme un futur héritage numérique pour le pays. Cette initiative s’aligne avec l’ambition des autorités de faire de cet événement une vitrine internationale, le gouvernement ayant prévu de mobiliser les forces vives pour transformer les JOJ Dakar 2026 en une « opportunité historique pour le rayonnement du Sénégal ».
L’ambition affichée est de positionner le Sénégal comme la porte d’entrée du marché africain. « Nous travaillons à faire du Sénégal un hub », a confirmé le directeur de l’APIX, situant cette collaboration dans le cadre de l’alliance stratégique du « Sud global ». Au-delà des aspects économiques, une vision à long terme incluant des jumelages entre régions sénégalaises et provinces chinoises est envisagée. Bacary Séga Bathily a illustré ce rapprochement par une formule marquante : « La deuxième langue des Chinois en Chine, ça va être le wolof, et la deuxième langue au Sénégal, ça va être le chinois ».
Certains disent que woloff amuule, mais de grâce accepter que le woloff sera la deuxième langue des Chinois en chine et que le chinois serait la deuxième langue des Sénégalais au Sénégal.
Bonne nouvelle envisagé par lANTISYSTEME.Felicitations a nos autorités décideurs.