Sénégal 2050 : Alioune Dione mise sur les alumni de l’ESEA pour une transformation systémique

Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a présidé ce samedi l’Assemblée générale constitutive de l’Association des anciens de l’École supérieure d’économie appliquée (ESEA), ex-ENEA, de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Invité en tant que parrain, il a prononcé un discours inaugural largement axé sur le rôle stratégique des alumni dans la transformation économique et sociale du Sénégal.

Revenant sur le thème de la rencontre, le ministre a souligné l’importance des anciens dans la mise en œuvre de l’Agenda de transformation Sénégal 2050, un programme qu’il décrit comme « systémique et souverainiste ». Il a rappelé que cette vision trouve naturellement un écho dans les fondements mêmes de l’ENEA, structurée autour de quatre axes majeurs :

• l’éducation et l’animation communautaire,
• la planification et la gestion des organisations,
• l’aménagement du territoire,
• la statistique et la maîtrise des données.

Selon lui, ces piliers placent l’école au cœur du développement territorial et de l’économie sociale et solidaire, désormais reconnue par l’État comme un levier essentiel pour un développement équitable à l’horizon 2026.

Alioune Dione a également insisté sur la spécificité pédagogique de l’ESEA, marquée par une forte immersion sur le terrain, « un atout qui fait de l’institution un acteur incontournable de l’économie portée par les communautés ».

Pour le directeur de l’ESEA, cette Assemblée générale constitue un tournant historique. Depuis la création de l’ex-ENEA en 1964, aucune structure fédérant ses anciens n’avait vu le jour. « Nous avons réuni les sortants pour bâtir un réseau solide capable d’accompagner l’institution dans ses missions de formation, de recherche, d’innovation et de conseil », a-t-il expliqué. Il a également salué la présence de personnalités formées à l’école, dont plusieurs membres du gouvernement.

L’objectif de la nouvelle association est clair : créer un réseau actif, force de proposition auprès de l’État, et soutenir l’ESEA dans sa vocation première d’accompagnement des politiques publiques