Selon un ministre français “la France a adressé 10 demandes d’extradition, le Sénégal à son tour a adressé..”

Selon un ministre français “la France a adressé 10 demandes d’extradition, le Sénégal à son tour a adressé..”

Le Ministre français chargé des Relations avec le Parlement français, Franck Riester, est revenu ce mercredi en chiffres sur les demandes d’extradition entre les autorités Françaises et Sénégalaises. Il s’exprimait lors du vote de la convention d’entraide judiciaire en matière pénale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Sénégal et de la convention d’extradition entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Sénégal, à l’assemblée nationale française.

Les chiffres

« En matière d’entrée judiciaire pénale, la France a adressée 10 demandes au Sénégal depuis le 1er janvier 2013 ainsi que 17 dénonciations officielles, aucune demande d’entraide en cours ne porte sur des faits de terrorisme« , a détaillé Franck Riester.

Les demandes

Le ministre français chargé des Relations avec le Parlement français poursuit : « sur la même période, le Sénégal a adressé à la France 20 demandes en matière d’extradition. Depuis 2013, la France a adressé 10 demandes d’extradition aux autorités sénégalaises, essentiellement faux et usage de faux de documents administratifs et escroquerie. Le Sénégal a adressé 2 demandes d’extradition pour association de malfaiteurs, trafic illicite de migrants, faux et usage de faux de documents administratifs et escroquerie. On ne peut que constater un déséquilibre de flux, il y a beaucoup plus de demandes actives de la France vers le Sénégal que de demande passive du Sénégal vers la France« .

Qui sera bénéfique

Selon lui, cette convention facilite la coopération judicaire des deux pays. « Si le Sénégal est à l’initiative de la rénovation de notre accord de 1974, il est certain que l’entrée en vigueur de ses nouvelles conventions sera assurément au bénéfice des praticiens français, l’objectif de ces conventions est d’actualiser et d’adapter le cadre juridique au défi posé par la lutte contre la criminalité organisée transfrontalière et la menace terroriste dans la bande sahélo sahélienne. Ces deux conventions tendent à faciliter la coopération judiciaire en matière pénale entre la France et le Sénégal« , a fait savoir Franck Riester.

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