Sectes et Religions !!!

Les conséquences des guerres et autres conflits armés, les crises économiques provoquent des mutations sévères et traumatisantes dans les Nations, et son réservoir direct, les familles.
Les sectes ont toujours existé, et sont la conséquence de la mauvaise prise en charge des croyances, et surtout de l’éclatement des cellules familiales. On a remarqué que les sectes prolifèrent lors de la fin de crises majeures comme les guerres mondiales qui ont décimé des familles entières, mettant dans les rues, des millions d’orphelins et de sans-familles. Ou, lors de crises économiques graves qui ont affaibli le pouvoir d’achat des chefs de famille, réduisant leur autorité, ou les mettant dans des conditions de cumul de tâches qui les tiennent en dehors de la maison, plus que de raison.
Dans tous les cas, la famille est en crise, et ne peut plus constituer un lieu de sécurité, de partage et d’éducation.
Les sectes puisent dans ce grand vivier errant et captent les inquiétudes et le désarroi de ces âmes errantes dont le gros des bataillons est constitué de femmes et de jeunes en mal de repères.

Les sectes ont un programme alléchant. Ils sont à la périphérie de la Religion. Ils ne te demandent pas de prier, d’adorer DIEU, ou de pratiquer la Religion. Ils peuvent se réclamer d’une Religion, mais, oublient tous les dogmes liés à cette Religion.
La pratique Religieuse n’est presque pas recommandée. Il n y a aucune contrainte, sinon, que les pratiques usuelles sont enrobées de Religion. Les chants et danses sont les messes ou les chants religieux. Les mariages et les unions sont célébrés selon des rites et convenances fixés par le Gourou, qui est le chef incontesté. De fait, la secte se substitue à la famille. Les adeptes y trouvent frères, sœurs et pères, femmes ou maris à des conditions défiant toutes concurrences et aux antipodes des règles contraignantes des chapelles.
La plupart des membres des sectes sont des êtres psychologiquement fragilisés ou fragiles. C’est des réfugies émotionnels qui ne cherchent que reconnaissance et protection. Une famille de remplacement. C’est pourquoi, on trouve toutes les catégories socio-professionnelles dans ces rassemblements. Des professions libérales, des cadres d’entreprises, de hauts fonctionnaires, des riches, des pauvres. La fragilité psychologique étant très répandue, touche des individus qu’on croyait hors de portée. Les sectes recrutent beaucoup dans cette frange. Elle lui donne respectabilité et richesse. Les gourous savent que, ce n’est pas parce qu’on a atteint les sommets de l’intelligence, qu’on est à l’abri. Les jeunes qui sont dans les sectes, courent derrière une écoute parentale, un milieu convivial, et fuient les contraintes religieuses qui leur feraient rater leur jeunesse.

Dans les sectes, tout ce qui est interdit par la Religion, est toléré ou carrément permis. Le reniement de la famille d’origine est très encouragé. On va te faire croire que s’il te reste une seule once de reconnaissance de ta famille, c’est que ton intégration n’est pas aboutie.
Le Gourou est celui, par qui, la secte vit. C’est lui qui occupe la position centrale. Tout passe par lui. Il fixe toutes les règles. Les objectifs financiers sont définis par lui. Il est le distributeur des richesses du groupe. Lesquelles richesses, sont les biens des partisans. Chacun amène sa quote-part. Le tout, est géré par le Gourou qui donne à manger et boire, et bien sûr, garde le reste. Le Gourou est généralement une personne sans activité connue, ni richesse, mais son train de vie en dit long, sur ses capacités de prédation et sur la masse monétaire qu’il brasse. Le Gourou ne connaît en général rien de la Religion. Il lui emprunte juste ses titres, ses fidèles et ses apparences. Il met la pression sur ses fidèles, en multipliant le nombre événements, de cérémonies, pour ne pas les laisser s’arrêter. Ne pas leur donner le temps de la réflexion.
En Europe et aux Etats-Unis, quand, les autorités se sont levées pour combattre les sectes, les gourous se sont tous retrouvés au gnouf, pour fraude fiscal, et pour abus de faiblesse. ‘’Un abus de faiblesse consiste à exploiter l’état d’ignorance ou de vulnérabilité psychique ou psychologique d’une personne pour l’amener à prendre des engagements dont elle est incapable de voir l’importance. Cet abus peut être puni comme délit pénal aggravé lorsqu’il s’agit d’une secte’’ dit le code.

Les fidèles qui sont libérés des griffes d’un gourou, ont un sentiment de vengeance, de rancœur envers celui-ci. C’est comme, si on les avait drogués, privés d’une vie, sur laquelle, ils n’ont eu aucune prise pendant des années. Ils se rendent compte aussi, qu’ils ont été victimes d’une escroquerie intellectuelle à la Religion. Se rendant compte, qu’ils n’ont jamais pu intégrer la Religion, et que du point de vue de la recherche d’une famille, ils sont revenus à la case départ.
La plupart des rescapés des sectes, faute, de trouver ou de pouvoir s’intégrer dans une cellule familiale, restent entre- eux. Hors de la Société.
On ne guérit pas d’avoir appartenu à une secte.

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