Le Sénégal affiche des résultats notables dans la lutte contre le VIH, avec un taux de prévalence maintenu à un faible niveau de 0,3 %. Selon les informations rapportées par Kawtef, l’accès aux traitements antirétroviraux est également assuré pour 70 % des personnes vivant avec le virus. Cependant, ces progrès sont fragilisés par de nouveaux défis, notamment une baisse des financements internationaux.
Le pays a enregistré une diminution significative des nouvelles infections, un acquis majeur dans sa politique de santé publique. Cette maîtrise de l’épidémie est le fruit d’années d’efforts en matière de prévention et de prise en charge.
Toutefois, des zones de vulnérabilité persistent, touchant particulièrement les jeunes, les enfants et certaines populations clés qui restent plus exposées au risque d’infection. Le principal défi actuel réside dans la réduction de l’aide financière internationale, qui menace la pérennité des programmes en place. Cette dépendance aux bailleurs externes est un obstacle identifié par de nombreux experts comme un frein au développement des systèmes de santé sur le continent.
Face à cette situation, le Sénégal a défini une feuille de route à l’horizon 2030. L’objectif est de renforcer le financement local pour assurer une plus grande autonomie et la continuité des actions. Une autre priorité est l’amélioration des services de santé sur l’ensemble du territoire, un point crucial alors que des appels ont été lancés pour corriger les inégalités territoriales dans l’offre de soins. La stratégie nationale prévoit également de cibler plus efficacement les efforts de prévention vers les groupes les plus exposés.
