Le ministère des Forces armées a réaffirmé que les pratiques de « Samp » et de corruption routière sont des infractions réprimées par la loi, en réponse au député Guy Marius Sagna. Ce dernier avait interpellé le ministre sur des faits présumés de corruption impliquant des gendarmes, notamment sur les axes Kaolack–Mbour et Ziguinchor–Goudomp, où il évoquait un « Samp » de 4 000 F CFA.
Dans sa réponse selon seneweb, le département ministériel indique que le Haut commandement de la Gendarmerie nationale a ouvert une enquête confiée à l’Inspection interne pour faire toute la lumière sur ces allégations. Le ministère précise toutefois que les investigations nécessiteront du temps, compte tenu de leur complexité.
Soucieuse de préserver l’image de la Gendarmerie nationale, l’institution assure avoir renforcé les contrôles sur le terrain et promet que tout cas avéré de corruption sera sanctionné. Une manière pour le ministère de rappeler que ces pratiques délictuelles ne sauraient être tolérées au sein d’une force chargée de faire respecter la loi.

Inutile de faire semblant. Ces pratiques sont connues de tout le monde. Le ministère n’a pas besoin de prendre beaucoup de temps pour mettre fin à ces pratiques malhonnêtes et indignes des forces de l’ordre.