Le vice-coordonnateur du Grand cadre des syndicats d’enseignants (GCSE), Gougna Niang a listé, ce lundi à Rufisque, les points encore non satisfaits de leur plate-forme, invitant à nouveau le gouvernement à concrétiser ses promesses d’application.
« Quelques avancées certes ont été notées dans la mise en œuvre des accords de février 2014. Cependant malgré les directives du Président de la République du 10 octobre 2015 et les engagements du Premier ministre, les risques d’embrassement généralisé du front social dans le secteur de l’éducation sont réels », a souligné Gougna Niang qui animait une conférence de presse.
M. Niang a relevé, entre autres points non encore mis en œuvre par le gouvernement, « la mise en solde des enseignants au ministère des Finances, l’alignement indiciaire des enseignants, le rappel des mis en solde ou encore la non convocation des commissions d’avancement (…) ».
Le vice-coordonnateur du GCSE a entre outre pointé du doigt et déploré la façon dont sont opérés les redéploiements intempestifs du personnel dans les inspections de l’éducation et de la formation.
« Les redéploiements intempestifs du personnel perturbent sérieusement la paix et la stabilité dans l’espace scolaire. Il s’y ajoute que c’est parfois, la gestion népotiste et clientéliste du personnel, en violation du principe et des règles de la gestion démocratique par les autorités à différents niveaux du ministère de l’éducation nationale qui est à l’origine des déséquilibres », a-t-il soutenu.
« Le fait de ne respecter les accords signés prend en otage l’école publique et hypothèque gravement la paix sociale indispensable à la mise en application des conclusions des assises de l’éducation et de la formation », a ajouté le responsable du GCSE.
Aps