Royaume-Uni : Critiques de l’IATA sur la gestion de l’aéroport de Heathrow après une panne de courant
L’Association du transport aérien international (IATA) a sévèrement critiqué la gestion de l’aéroport de Londres Heathrow suite à une panne de courant ayant causé sa fermeture. Cette situation, survenue vendredi, a été attribuée à la dépendance de l’aéroport à une unique source d’alimentation électrique.
Willie Walsh, le directeur général de l’IATA, a exprimé sa déception dans un communiqué, déclarant : « Il s’agit une nouvelle fois d’un échec de Heathrow, qui déçoit tant les voyageurs que les compagnies aériennes. » L’IATA représente plus de 340 compagnies aériennes, soit plus de 80 % du trafic aérien mondial, et souligne que cette perturbation va incommoder un grand nombre de voyageurs.
L’incident a été provoqué par un incendie dans une sous-station électrique voisine, qui a également affecté l’alimentation de la zone environnante. Selon M. Walsh, cette situation soulève des questions sur la planification des infrastructures, se demandant comment une installation d’une importance nationale et mondiale peut-elle reposer sur une seule source d’énergie sans alternative.
Sur la question des responsabilités, Walsh insiste sur une répartition plus équitable des coûts en cas de perturbations. Il déclare : « Il faut trouver une répartition plus équitable des coûts de prise en charge des passagers, plutôt que de laisser les compagnies aériennes seules assumer la facture lorsque l’infrastructure échoue. » Selon lui, sans cela, Heathrow n’aura que peu d’incitation à s’améliorer.
Dans un communiqué, Heathrow a conseillé aux passagers de ne pas se rendre à l’aéroport et s’attend à des perturbations significatives dans les jours à venir.
La police métropolitaine de Londres confirme que son commandement de lutte contre le terrorisme a pris en charge l’enquête sur l’incendie, bien que rien n’indique pour l’instant une quelconque malveillance. Le porte-parole de la police a précisé : « Nous travaillons avec les pompiers de Londres pour établir la cause de l’incendie, qui fait toujours l’objet d’une enquête. »
Ce texte est une retranscription d’un article de nos confrères de l’agence Anadolu, traduit par Sanaa Amir.
