Un groupe de candidats, se désignant comme « spoliés » suite aux décisions du Conseil constitutionnel concernant la liste finale des 20 candidats à l’élection présidentielle, sera reçu en audience par le président de la République. Ce collectif conteste les résultats et exige la suspension du processus électoral en vue d’inclure certains candidats écartés.
La situation actuelle suggère une possible modification du calendrier de l’élection présidentielle prévue pour février 2024. Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre, s’exprime à ce sujet dans une vidéo. Il déclare : « Il n’est pas question de repousser la Présidentielle. Ce serait un précédent très dangereux ». Il appelle ainsi la justice à agir en conséquence.
Par ailleurs, Hadjibou Soumaré adresse un message direct au Chef de l’État. Il l’invite à maintenir la date de l’élection présidentielle fixée au 25 février, à garantir des élections libres et transparentes, et à libérer les prisonniers politiques. Il insiste sur l’importance de ces mesures pour la stabilité politique du pays.