Relancer la destination touristique : St-Louis mise sur « Thiébou Dieun »

Thiébou

Pour relancer sa destination culturelle, Saint-Louis mise sur son patrimoine immatériel. Les acteurs ont fait l’inventaire du Pci et retenu quatre éléments. Il s’agit du Thiébou Dieun Penda Mbaye (art culinaire et savoir-faire), de l’intronisation de Serigne Kadiar (forme d’organisation politico-sociale), de Penda Sarr de Ngawlé (connaissances et pratiques liées à la nature) et du tissage de nattes (savoir-faire lié à l’artisanat traditionnel).

Thébou Dieun, peut être un déclic

De l’avis de Ndèye Marianne Diop, directrice du Centre culturel régional, ces éléments peuvent bien contribuer à renforcer la destination culturelle de Saint-Louis. « Si l’on prend l’exemple du Thiébou Dieun qui, non seulement fait la réputation de Saint-Louis et du Sénégal, mais aussi regroupe tout un art et un savoir faire local, son inscription sur la liste du patrimoine viendra enrichir l’offre touristique et susciter l’envie de découverte », soutient-elle.

En faire un patrimoine mondial

Ces éléments, assure-t-elle, seront valorisés et sauvegardés. Mais le plus important, fait-elle remarquer, « c’est leur inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel national et plus tard leur proposition à l’Unesco pour leur inscription comme Patrimoine mondial ». Cet inventaire, selon Ndèye Marianne Diop, fait suite au Programme national d’inventaire et de mise en valeur du patrimoine culturel immatériel, engagé depuis 2016 par le ministère de la Culture.

Agir pour revaloriser la culture

Une campagne de pré-inventaire qui avait permis d’évaluer la richesse et la diversité des expressions culturelles des groupes ethnolinguistiques du Sénégal. Pour la Région de Saint-Louis 30 éléments avaient été recensés. « Cette année suite aux formations techniques d’inventaire participatif organisées aux profits des acteurs de cellules opérationnelles régionales, la Direction du patrimoine Culturel a lancé les activités de l’inventaire pilote du Pci », précise Ndèye Marianne Diop.

Les autres régions invitées à faire autant

« Chaque région, sous la coordination du directeur du Centre culturel, est invitée, après le travail de collecte sur le terrain, à produire un minimum de quatre éléments avec des fiches d’inventaire complètes et très bien documentées. Nous avons mis en place des comités départementaux de présélection et un comité régional pour la sélection définitive », souligne Ndèye Marianne Diop qui salue au passage l’implication dans ce travail des communautés, des acteurs institutionnels (Crds, Ugb), des associations de sauvegarde et de valorisation du patrimoine.

2 COMMENTAIRES
  • Loki

    Vous perdez votre temps, la ville détient le triste record de ville côtière la plus sale, la moins urbanisée, la plus remplie d’oisifs errants, de talibé guinéens ou gambiens, de chèvres en divagation, de chevaux qui polluent l’atmosphère etc.

    • Pom

      Vous avez malheureusement parfaitement raison

Publiez un commentaire