Régression démocratique : Plaidoirie de sommités de la démocratie africaine à Macky…

Ce jeudi 9 novembre, des leaders de partis politiques d’Afrique de l’Est qui, en tant qu’opposants, ont vécu des situations assez difficiles dans leurs pays, se sont intéressés au Sénégal.
Ces sommités de la démocratie africaine, inquiets de la tendance régressive de la démocratie sénégalaise qui a été toujours été une référence, « une vitrine en Afrique« , sont allés à la rencontre de certaines autorités et responsables de la société civile et d’organisations de défense des droits humains. Ces leaders estiment qu’ils n’ont pas le droit de se taire compte tenu de la position que le Sénégal a toujours occupée en tant que vitrine démocratique.
Sommités…
Ils s’agit de Martha Wangari Karua, ancienne ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles du Kenya et une ancienne députée de longue date; du Dr Kizza Besigye Kifefe, un médecin ougandais qui a été président du Forum pour le changement démocratique (FDC), un parti politique ; de John Mnyika; un homme politique tanzanien et secrétaire général du CHADEMA, le principal parti d’opposition tanzanien; d’Ado Shaibu, le nouveau leader d’ACT Wazalendo, l’un des partis politiques les plus importants en Tanzanie, dont on se souvient également du gouvernement d’unité nationale de Zanzibar; Aimé Magera; un leader de l’opposition burundaise et porte-parole du parti politique CNL, principal parti d’opposition au Burundi.
Sonnette d’alarme…
Ainsi, avec la « régression » de la démocratie au Sénégal, ils se sont retrouvé en Tanzanie, durant la cession de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples pour parler de la situation de la démocratie dans le continent, mais particulièrement celle du Sénégal… Ce groupe souhaite qu’au niveau des institutions africaines, qu’on puisse entendre la voix des oppositions. Ils ont ainsi rencontre la Coalition Yewwi Askan Wi, les non-alignés, Taxawu, Wallu, des organisations des droits de l’Homme, des leaders de la presse sénégalaise qui ont confirmés la restriction des libertés au Sénégal. Raison pour laquelle ils tirent la sonnette d’alarme. « Toutefois, les tentatives de la mission de rencontrer des représentants du parti au pouvoir n’ont pas abouti, tout comme nos tentatives de rencontrer des membres du gouvernement sénégalais« , a regretté Martha Wangari Karua, porte-parole du jour.
Répression généralisée…
D’après l’ancienne ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles du Kenya, « la mission a été informée de la situation politique au Sénégal qui, dans un passé récent, a été caractérisée par des violences politiques qui ont entraîné la mort d’au moins 16 personnes, des blessés et la destruction de propriétés privées. les violences politiques ont coïncidé avec, et semblent avoir été déclenchées par, la condamnation, en mai, du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, à une peine d’emprisonnement à la suite d’une condamnation par un tribunal pour délit de corruption des mœurs. La mission a été informée d’une répression généralisée contre les journalistes indépendants et les membres de l’opposition qui a suivi les troubles politiques du mois de mai, ainsi que de l’absence de mécanismes indépendants et politisés pour déterminer les responsabilités dans les violences« .
Ousmane Sonko…
A cet effet, sur la base de leur engagement, ils se disent préoccupés « par le déclin évident des libertés politiques au Sénégal, y compris la liberté de réunion et d’association« . Mais aussi « préoccupés par le fait que le système judiciaire sénégalais n’a actuellement pas la capacité de statuer de manière indépendante sur les divergences politiques dans le pays et que le principal candidat de l’opposition à la présidentielle, Ousmane Sonko, est en prison, où il est détenu au secret et serait en grève de la faim. S’il appartient aux autorités nationales du Sénégal de se prononcer sur les critères de qualification pour se présenter aux élections présidentielles, nous sommes préoccupés par le fait que l’apparente interdiction de la candidature de Sonko, qui s’est rapprochée très près des élections et a été suivie par la dissolution de son parti, le PASTEF, constitue désormais une évolution politique polarisante dans le pays et risque d’affecter la crédibilité des élections prévues l’année prochaine« .
Liberté d’expression…
Avant de poursuivre : « Nous avons pris connaissance des difficultés que subissent les médias et les journalistes individuels, notamment l’incarcération de routine généralisée, la marginalisation économique, la fermeture des maisons de presse et toutes sortes d’intimidations. Les médias sont une institution clé de la démocratie et de la responsabilité et sans une démocratie médiatique libre, la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et l’État de droit sont en danger« .
Macky et le legs à la démocratie…
Constats faits, ils exhortent le président Macky Sall, dont le mandat touche à sa fin, « à ne pas laisser le Sénégal sous sa direction se détériorer davantage et à rejoindre de nombreux pays de notre continent dans des crises de conflit dues au non-respect du constitutionnalisme et de l’État de droit. . Un Sénégal stable et démocratique n’est pas seulement bon pour lui à la retraite, mais devrait être son héritage aux personnes qui l’ont honoré pour occuper les plus hautes fonctions. Il le doit non seulement aux citoyens du Sénégal mais aussi au continent africain« .
Senegal dou royaume et n’appartient pas su pere de ce badolo de merde. Il faut se preparer a faire a tout regime qui ne sera pas elu par la majorite des Senegalais. Il faut faire face et rendre le pays ingouvernable et sur tout les fronts.
😂😂😂😂😂 bravo Rambo du web, on attend la suite????