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Région de Kolda : Sauvons le "fleuve Casamance" !

Dans la région de Kolda, située en Casamance, les cours d’eau sont en voie d’assèchement et de disparition. Le fleuve Casamance, le plus important de la région, subit de graves attaques qui menacent son existence. Mais que se passe-t-il réellement ?

Tout d’abord, il faut souligner l’absence de tout aménagement de la part de l’État pour la protection des cours d’eau. En conséquence, la population locale est confrontée à des problèmes écologiques importants. Le fleuve de Casamance, l’une des principales sources de nourriture et d’irrigation pour les populations locales, est aujourd’hui gravement pollué.

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En effet, la présence de déchets et de produits toxiques rendent la qualité de l’eau très médiocre. La pollution rend également difficile la pratique de la pêche, qui est une activité essentielle pour les populations riveraines. A cela s’ajoute la présence d’une herbe qui recouvre entièrement le fleuve sur plusieurs dizaines de kilomètres.

Cette herbe constitue un véritable fléau écologique : elle empêche l’eau de circuler normalement, obstrue les voies de navigation et nuit à la biodiversité. La Casamance est également en train de perdre ses autres cours d’eau, qui se tarissent rapidement.

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La situation est donc préoccupante, mais elle n’est pourtant pas nouvelle. Les autorités locales et les associations de défense de l’environnement ont depuis longtemps alerté sur la nécessité d’une protection intégrale de la région de Kolda. Cependant, les réponses sont restées insuffisantes.

Aujourd’hui, une action urgente est nécessaire pour protéger les cours d’eau de Kolda. Cela passe notamment par la mise en place de systèmes de traitement des eaux usées, l’interdiction de la pratique des activités polluantes et la mise en place d’une surveillance environnementale renforcée.

La Casamance est une région à la richesse naturelle inégalée. Cependant, si rien n’est fait pour préserver les cours d’eau de Kolda et les écosystèmes qui s’y rattachent, cette richesse sera bientôt définitivement compromise. Aussi urge-t-il de restaurer cet environnement fragile et précieux. La vie en harmonie populations autochtones et la nature en dépend !

Cheikh Tidiane KANDE
cheikhtidianekande@gmail.com

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