Sénégal : Le fleuve de la Falémé pollué, les populations privées d’un poumon de la nature

Une pollution extrême qui a des conséquences dramatiques : diminution des récoltes et propagation de maladies graves, qui touchent les adultes comme les enfants. L’exploitation minière (or) dégradant est à l’origine de ce fléau.

Le fleuve Falémé, qui nourrissait des millions de personnes, ne sert plus à rien. C’est un cours d’eau pollué par l’orpaillage clandestin et a tué en même temps les activités économiques qui découlaient de la Falémé.

Les activités d’orpaillage clandestin sur le fleuve de la Falémé ont un impact négatif sur les activités socio-économiques des populations riveraines. L’utilisation abusive de produits toxiques, par des orpailleurs véreux et très insouciants, a pollué le cours d’eau.

Et les conséquences sont terribles : les activités agro-sylvo-pastorales des populations ne sont plus possibles aux abords du fleuve. Pis encore, les populations riveraines n’y ont même plus accès pour s’approvisionner en eau. Un Comité de veille et d’alerte est mis sur pied pour sauvegarder ce qui peut encore l’être.

Makhtar Bâ et les membres du Comité d’alerte et de veille pour la sauvegarde de la Falémé ruent dans les brancards, outrés par la pollution des eaux de la Falémé. Ils veulent une intervention urgente de l’Etat pour sauver le cours d’eau, qui nourrit les populations riveraines. « Dans le fleuve Falémé tout comme dans le Fabouli, c’est la désolation totale. Les eaux ne servent plus à rien. Elles sont même sources de maladies à cause de leur intoxication. Elles sont complètement polluées au grand dam des populations qui voient leur échapper leurs principales sources de revenus. La cause ? L’orpaillage artisanal clandestin », regrettent les populations, rapporte le quotidien LeQuotidien.

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