Réduction du train de vie de l’État: Ousmane Sonko souligne l’impératif de rationaliser les agences d’exécution

Réduction du train de vie de l’État: Ousmane Sonko souligne l’impératif de rationaliser les agences d’exécution

En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier Ministre Ousmane Sonko a souligné la nécessité urgente de rationaliser les agences d’exécution, soulignant que leur prolifération a engendré une augmentation considérable du train de vie de l’État. Ce phénomène a mis à mal l’efficacité administrative, tout en générant des coûts supplémentaires.

Le Premier Ministre a annoncé la réactivation de la Commission d’Évaluation des Agences d’Exécution (CEAE), un organe chargé de mener une analyse approfondie de la situation actuelle. Cette commission a pour mission de proposer des solutions concrètes pour réduire le nombre de ces agences et optimiser leur fonctionnement.

Le gouvernement vise ainsi à alléger les dépenses publiques, tout en veillant à ce que les missions de service public continuent d’être assurées avec rigueur et efficacité. La rationalisation des agences devrait également permettre une meilleure allocation des ressources, contribuant ainsi à une gestion plus transparente et plus cohérente des finances publiques.

Les propositions de la CEAE devraient être soumises dans les prochains mois, donnant ainsi au gouvernement les outils nécessaires pour remettre de l’ordre dans cette structure administrative souvent critiquée pour sa lourdeur et son manque de coordination.

4 COMMENTAIRES
  • PATRIOTE

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    Sénégal
    Ousmane Sonko et la manipulation des comptes publics : Une tentative grossière de réécriture de l’histoire
    12 février 2025

    Depuis son accession au pouvoir, Ousmane Sonko n’a de cesse de chercher à discréditer l’héritage économique laissé par Macky Sall. Son dernier coup de force : tenter de manipuler la présentation des comptes publics pour faire croire qu’il a hérité d’une situation financière catastrophique et marquée par des fraudes. Pourtant, une lecture attentive du rapport de la Cour des Comptes publié en février 2025 montre une tout autre réalité.

    Si des anomalies comptables mineures ont bien été relevées, elles sont principalement des questions de classification budgétaire, mais en aucun cas des fraudes massives comme le clame Sonko. Pire encore, la Cour des Comptes, que Sonko instrumentalise aujourd’hui, avait elle-même validé les comptes de l’État sous Macky Sall sans relever de falsifications. En cherchant à réécrire l’histoire, Sonko dévoile ce qu’il est réellement : un manipulateur populiste prêt à tout pour justifier ses propres échecs.

    Une tentative de dissimulation derrière un écran de fumée

    Lors de sa conférence de presse, Sonko a martelé l’idée que le Sénégal était en ruine, que les finances publiques avaient été saccagées par le régime précédent et que la dette publique était bien plus élevée que ce qui avait été annoncé. Pourtant, curieusement, le rapport de la Cour des Comptes ne mentionne absolument rien sur la dette extérieure, un sujet pourtant fondamental et scruté de près par le FMI.

    Pourquoi cette omission ? Tout simplement parce que Sonko sait pertinemment que sur ce terrain, il ne peut pas manipuler les chiffres sans risquer une réaction immédiate des institutions financières internationales. Il se rabat donc sur des anomalies comptables internes, les grossissant jusqu’à les faire passer pour des scandales.

    Les principales accusations qu’il avance reposent sur trois points :

    Des « rattachements irréguliers » de recettes, qui ont pu légèrement fausser certains déficits budgétaires, mais qui restent des ajustements comptables courants dans la gestion d’un État.
    Un sous-enregistrement des dettes et un surfinancement mal géré, point effectivement relevé par la Cour, mais qui n’a jamais été qualifié de frauduleux.
    Une utilisation opaque des comptes spéciaux du Trésor, notamment le Programme de Défense des Intérêts Économiques et Sécuritaires (PDIES), dont les dépenses manquent de transparence, mais qui relève avant tout d’une gestion perfectible plutôt que d’un détournement massif.
    L’instrumentalisation de la Cour des Comptes : un dangereux précédent

    Le plus inquiétant dans cette affaire n’est pas tant le contenu du rapport que la manière dont Sonko tente d’en faire un instrument de propagande. La Cour des Comptes, en tant qu’institution indépendante, avait validé les comptes de l’État sous Macky Sall sans émettre de réserves majeures.

    Aujourd’hui, sous la pression du gouvernement Sonko, elle se retrouve contrainte de produire un rapport qui contredit ses propres conclusions antérieures. Plus troublant encore, ce document n’est pas signé, ce qui est une anomalie grave pour une institution de cette importance. Il est plus que probable que le président de la Cour des Comptes a subi des pressions considérables pour valider ce texte, alors que plusieurs membres de l’institution se sont désolidarisés.

    En manipulant cette institution, Sonko envoie un message clair : il est prêt à tordre la réalité pour asseoir son pouvoir et justifier l’échec de ses premières décisions catastrophiques. Cette instrumentalisation est un précédent dangereux qui fragilise la crédibilité de la Cour des Comptes, et plus largement, l’ensemble des institutions de contrôle au Sénégal. Une Cour des Comptes qui se laisse dicter ses conclusions par le pouvoir en place n’est plus qu’un outil de propagande.

    Un écran de fumée pour masquer l’incapacité du gouvernement Sonko à gouverner

    Si Sonko s’acharne autant à noircir le tableau, ce n’est pas seulement par obsession pour Macky Sall. C’est surtout parce que son propre gouvernement s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise.

    Les premières décisions prises depuis son arrivée au pouvoir ont eu des effets dévastateurs. La confiance des investisseurs s’effrite à vue d’œil, refroidis par une instabilité politique et des décisions économiques incohérentes. Sur le plan budgétaire, les finances du pays sont en grande difficulté, et ce non pas à cause d’un supposé passif laissé par l’ancien régime, mais bien par l’absence totale de gestion efficace depuis l’arrivée de Sonko au pouvoir.

    Pire encore, le Sénégal subit une dégradation de sa note financière, conséquence directe des discours alarmistes et de l’incertitude économique générée par Sonko lui-même. En cherchant à diaboliser l’ancien régime, il affaiblit la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale et met en péril l’accès aux financements nécessaires au développement du pays.

    Plutôt que de passer son temps à remuer le passé et à multiplier les polémiques, Ousmane Sonko ferait mieux de prendre enfin ses responsabilités et d’affronter la réalité du pouvoir. Gérer un pays ne se résume pas à organiser des conférences de presse tapageuses ni à ressasser de vieilles rancœurs. Cela exige de la vision, du pragmatisme et surtout du courage politique – trois qualités qui, pour l’instant, semblent cruellement faire défaut au Premier ministre.

    Sonko, ou l’art du populisme destructeur

    La stratégie de Sonko repose sur une mécanique bien huilée : créer un ennemi, inventer un scandale et détourner l’attention de son propre échec. Depuis qu’il est au pouvoir, il applique méthodiquement cette recette, cherchant à faire porter à Macky Sall la responsabilité de tous les problèmes actuels du pays.

    Ce populisme est d’autant plus pernicieux qu’il se nourrit de la colère et de la frustration d’une partie de la population, exploitant leurs inquiétudes pour asseoir son pouvoir. Mais la réalité est têtue : les accusations de Sonko ne reposent que sur du vent.

    Le plus ironique dans cette affaire, c’est que plus Sonko tente de discréditer l’ancien régime, plus il expose ses propres failles. Son acharnement contre Macky Sall est un aveu d’impuissance : il montre que, six mois après son arrivée au pouvoir, il n’a toujours rien à offrir aux Sénégalais si ce n’est des polémiques stériles.

    En fin de compte, le véritable scandale n’est pas celui qu’il prétend dénoncer. Le vrai scandale, c’est lui.

  • Jules Martial

    Bédou magique
    Devenez riche en sans aucun inconvénient et sans avoir le sang humain sur les mains . + deux cents vingt neuf 4 6 5 1 0 7 0 3.

  • Mouhamed

    Donc jusque là rien n’a été fait c’est après que Pape Malick Ndour a mis l’accent sur le fait que toutes les agences font faisait allusion oussou bol existent jusqu’à présent thiakhane baakhoul

    • Belle Bella

      Pape Malick Ndour doit être un ange tout neuf venant du ciel pour faire des propositions alors qu’il a cheminé pendant 12ans avec son mentor et ces dites agences.

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