Les États-Unis ont réaffirmé leur opposition à la reconnaissance d’un État palestinien, vendredi dernier, depuis le Royaume-Uni. Cette déclaration du vice-président américain, JD Vance, intervient à la veille de discussions diplomatiques avec le Royaume-Uni, qui a récemment annoncé son intention de reconnaître l’État de Palestine.
Position américaine inchangée
Lors d’une visite à la résidence officielle de Chevening, dans le Kent, JD Vance a clairement indiqué la position américaine : « Pour notre part, nous n’avons aucun projet de reconnaissance d’un État palestinien ». Il a exprimé son scepticisme quant à la viabilité d’un tel État, compte tenu de « l’absence d’un gouvernement fonctionnel sur place ».
Priorités américaines concernant le conflit israélo-palestinien
Le vice-président a souligné les deux priorités de l’administration Trump concernant la situation à Gaza et en Israël. La première est d’empêcher le Hamas de mener des attaques contre des civils israéliens, ce qui implique, selon lui, « l’éradication du Hamas ». La seconde est de répondre à la crise humanitaire à Gaza, une situation qui a, selon ses dires, « profondément bouleversé » le président Trump. JD Vance a reconnu la possibilité de divergences avec le Royaume-Uni sur la manière d’atteindre ces objectifs, des divergences qui seraient au cœur des discussions diplomatiques.
Occupation de Gaza : Vance reste discret
Interrogé sur la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’ordonner l’occupation de Gaza, le vice-président américain s’est refusé à tout commentaire sur des « conversations privées ». Il a toutefois indiqué que Donald Trump s’exprimerait prochainement sur le sujet. La Palestine continue de son côté de plaider pour la reconnaissance d’un État et la fin de l’occupation israélienne.