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Réconciliation au Sommet de l’État : Le Message d’Amadou Gueye à Diomaye et Sonko

Face à la situation qui secoue notre scène politique, je voudrais d’abord saluer la sagesse et la sérénité de Madame Marie Rose Khady Faye. Ses mots ont eu la douceur du baume et la lucidité du cœur : ils appellent à la paix, à la retenue et à la réflexion.

« Lors de mon passage aux Nations Unies, une vérité essentielle m’a profondément marqué :

« Le conflit est normal dans toute relation humaine, qu’elle soit professionnelle ou familiale. »

_Autrement dit, ce qui se passe aujourd’hui entre le Président et le Premier ministre n’a rien d’anormal. Cela peut même, s’il est bien géré, devenir une étape salutaire vers plus de maturité, de lucidité et de cohésion. Mais si un conflit est mal compris ou mal canalisé, il peut, à l’inverse, fragiliser tout l’écosystème politique et social qui gravite autour. »

Dans chaque crise, certains soufflent sur les braises, d’autres cherchent à panser les blessures. Certains divisent, d’autres unissent. Certains parlent pour se positionner, d’autres parlent pour servir la paix.

Je choisis, pour ma part, de m’adresser à vous deux dans l’esprit du conseil loyal et fraternel, convaincu que l’un et l’autre êtes les piliers d’un même édifice, les deux faces d’une même médaille, les deux souffles d’un même projet.

Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye,

Votre rôle est celui du capitaine qui tient le gouvernail avec fermeté, mais aussi avec calme et discernement. Vous incarnez l’État, la stabilité, la continuité. Vous êtes le garant du cap que le peuple a choisi.
Dans cette mission exigeante, vous avez besoin d’un Premier ministre fort, libre, loyal et courageux. Ousmane Sonko est cette force-là : une énergie brute, un esprit de conviction, une voix qui parle au cœur du peuple.

Le peuple ne vous a pas choisis (séparément) : il vous a élus ensemble.
C’est cette union, cette complicité politique et humaine, qui a porté l’espoir d’un Sénégal nouveau.
Vous êtes, l’un pour l’autre, le pare-chocs et le pare-balles, les anges gardiens réciproques d’une même destinée nationale.

Monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko,

Votre rôle n’est pas moins essentiel. Vous êtes l’aiguillon, la conscience critique, la voix du renouveau qui inspire la jeunesse et interpelle le pouvoir.
Mais cette force ne peut porter ses fruits que si elle reste canalisée, nourrie par la sagesse, soutenue par la loyauté et tempérée par la patience.

Vous avez aujourd’hui la responsabilité d’aider le Président à réussir. Non pas pour lui seul, mais pour ce projet collectif qui a coûté tant de sacrifices, tant de douleurs, tant de vies.
Le peuple attend beaucoup de vous, surtout la jeunesse. Le peuple attend beaucoup de résultats, pourtant vous etes sur le bon chemin et nous sentons venir les fruits. Le peuple aussi de vous cette dignité, cette justice, et une image forte de cohésion au sommet de l’État.

Un même destin, une même mission

Votre relation doit redevenir ce qu’elle a toujours été : un duo solidaire, un tandem complémentaire, un engagement partagé envers Dieu, la Nation et le Peuple.
Vous avez chacun vos forces, vos tempéraments, vos convictions. C’est cela même qui, mis ensemble, a créé la magie du projet Diomaye-Sonko.

L’un éclaire, l’autre inspire.
L’un bâtit, l’autre mobilise.
L’un apaise, l’autre secoue.
Mais tous deux œuvrent pour un seul idéal : le Sénégal des valeurs, de la justice et de la souveraineté.

Pour conclure

Le conflit n’est pas une fin, c’est une épreuve de vérité. Il ne faut ni le nier ni le déplacer, mais le résoudre avec grandeur.
Le Sénégal a besoin de vous deux, ensemble.
Vous êtes liés par un pacte moral, historique et populaire. Vous vous êtes tenus la main dans l’épreuve ; tenez-la encore dans la victoire.

Que Dieu éclaire vos cœurs, fortifie votre unité et guide vos pas vers la réconciliation durable.
Car l’avenir du Sénégal dépend de votre entente, de votre complicité et de votre fidélité à l’esprit du serment initial : servir ensemble, jusqu’au bout, le peuple qui vous a choisis.

Avec tout mon respect,
Un citoyen sincère, analyste et patriote,_Fils du Sénégal éternel, Petit-fils de Dial Diop.

Amadou GUEYE
Juriste Analyste
Cadre à l’AGETIP
Fondateur de YITTÉ SÉNÉGAL

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3 commentaires

  1. Diomaye ne fait que de la politique. Il verra que qulqun qui ne peut pas gagner Ndiaguanao ne pourra jamais supplanter Pastef dans le coeur des Senegalais. Nous allons elire Sonko a la place de ce traitre et tout ceux qui ont pille ce pays et les assassins de nos enfants paieront inshalah.


  2. Quelles étaient les réelles motivations des Allemands quand ils accueillaient un million de Syriens et pas d’autres nationalités ?

    Ils faut répondre à cette question avant d’envisager des expatriments ou expulsions.

    L’Allemagne pensait plus au renouvellement de sa population vieillissante qu’à des considérations humanitaires.


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