Rage: Entre janvier et septembre 2017, 9 325 chiens domestiques et 23 542 chiens errants ont été abattus
La rage sévit de façon endémique et pose un problème majeur de santé publique au Sénégal, selon la FAO.
« Entre 1995 et 2017, les Services vétérinaires ont rapporté 90 cas de rage canine et la clinique des maladies infectieuses de Fann a déclaré 80 cas de rage humaine’’, indique la FAO dans un communiqué reçu à l’agence de presse sénégalaise.
L’atelier organisé en partenariat avec le Haut Conseil National de la Sécurité Sanitaire Mondiale (SSM) se tiendra à l’hôtel Novotel.
La FAO souligne que ‘’face à la menace liée à la propagation de la maladie, l’Etat du Sénégal a mis en branle un programme national de lutte contre la rage d’un coût de 764 millions de francs CFA’’.
Ainsi, entre janvier et septembre 2017, 9 325 chiens domestiques ont été abattus et 23 542 chiens errants abattus.
Le communiqué signale qu’en tant que pays bénéficiaire du Programme de Sécurité Sanitaire Mondiale (GHSA) en Afrique, le Sénégal a aussi mené un processus national de priorisation des maladies zoonotiques en utilisant l’Outil de priorisation des maladies zoonotiques du CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats Unis d’Amérique) selon l’approche ‘’Une Seule Santé’’.
À ce jour, indique la même source, ‘’les résultats préliminaires ont confirmé que la rage était l’une des six maladies zoonotiques prioritaires’’.
« Certes, la rage est entièrement évitable et peut être éliminée grâce à des stratégies de contrôle durables et appropriées mais une absence d’investissement dans de tels efforts concertés et une population humaine et animale de plus en plus croissante entraîneront une augmentation continue des décès humains attribuables à la maladie’’, relève la FAO, dans un communiqué.
Le communiqué rappelle que selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la rage cause, chaque année, près de 77 000 décès, majoritairement des enfants, en Afrique et en Asie.