Rackets et tracasseries routières : La panacée de Moustapha Diakhaté…

Les syndicats de transporteurs ont entamé une grève générale illimitée depuis mercredi. Onze points figures sur leur plateforme revendicative. Mais les rackets et tracasseries routières sont les revendications les plus en vue. Pour y mettre un terme, estime Moustapha Diakhaté, il faut une séparation de l’ivraie de la bonne graine des forces de l’ordre.

L’ex député pense que le combat déjà engagé par les transporteurs est une affaire qui concerne tous les Sénégalais en ce sens qu’ils sont « les principales victimes de ces pratiques illicites de rackets. » Il appelle à un soutien de la grogne au nom de la « gouvernance vertueuse du secteur des transports. »

Contrôle routier 

« Le contrôle routier initié pour assurer la sécurité, la régularité des pièces afférentes aux véhicules, la libre circulation des biens et des personnes a été détourné de sa fonction, par certains policiers, gendarmes et douaniers, pour faire place à des tracasseries et des rackets« , a déploré l’ex parlementaire.

Responsabilité

Moustapha Diakhaté d’indexer l’Etat qu’il tient comme seul responsable de la situation, que les usagers constatent et que vivent les chauffeurs, sur tous les axes routiers. Selon lui, l’Etat n’a jamais pris son courage pour débarrasser l’ivraie des bonnes graines des forces de l’ordre.

Rackets…

Et dire que la persistance des rackets ternit l’image des forces de sécurité et remet dangereusement en cause leur autorité. « Cette grève des transports doit être une occasion pour le président de la République de déclarer la guerre et persona non grata tout policier et tout gendarme racketteur. Évidemment, l’opération d’éradication de la corruption dans le milieu des forces de l’ordre doit être accompagnée de la politique de TOLÉRANCE ZÉRO pour tout manquement aux dispositions du code de la route et des conditions du transport des personnes et des biens« , a-t-il conclu.