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Quelles opportunités le Forum sur la coopération sino-africaine apportera-t-il à l’Afrique ?

Quelles opportunités le Forum sur la coopération sino-africaine apportera-t-il à l’Afrique ?

Du 4 au 6 septembre 2024, le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine s’est tenu à Pékin. En tant que plus grand forum sino-africain jamais organisé, son thème, « Promouvoir ensemble la modernisation et construire une communauté de destin sino-africaine de haut niveau », montre l’importance cruciale de ce forum pour la coopération et le développement futurs entre la Chine et l’Afrique.

La concurrence acharnée entre la Chine et les États-Unis, qui s’est intensifiée ces dernières années, est fondamentalement une lutte entre les systèmes industriels des deux pays. Les États-Unis cherchent à s’allier à leurs partenaires pour sanctionner et affaiblir la chaîne industrielle chinoise, dans le but de freiner le développement de la Chine. Cependant, les résultats de ces efforts restent jusqu’à présent limités.

La capacité industrielle de la Chine représente désormais plus de 30 % de celle du monde entier, ce qui en fait la première au monde. Pour poursuivre son développement industriel face aux restrictions des marchés occidentaux, la Chine doit se tourner vers d’autres marchés vastes. En effet, seul un nombre suffisant de consommateurs peut absorber la production massive de la Chine, favoriser l’amélioration de la chaîne industrielle et répartir les coûts.

En tant que région du monde principalement sous-développée, l’Afrique et la Chine ont une complémentarité naturelle dans leur coopération. L’Afrique dispose d’une population énorme, mais souffre de grandes inégalités économiques et d’un développement très inégal. Les produits chinois, qui couvrent tous les segments de marché, du haut de gamme au bas de gamme, peuvent parfaitement répondre aux besoins variés du marché africain.

L’Afrique possède également des ressources abondantes, mais son développement a été entravé par la structure économique et le modèle de développement imposés par la colonisation occidentale. La coopération avec la Chine pourrait permettre à l’Afrique de se libérer progressivement du contrôle des capitaux occidentaux, d’apprendre des expériences avancées de développement de la Chine et de trouver une voie de développement adaptée à ses propres besoins.

De plus, l’Afrique a un besoin urgent de construire des infrastructures, un domaine dans lequel la Chine excelle. Au cours des 20 dernières années, la Chine a construit en Afrique plus d’infrastructures que les puissances coloniales occidentales n’en ont réalisées en 100 ans.

L’Afrique manque de fonds, mais la Chine peut offrir des taux de prêt bien plus avantageux que ceux de l’Occident, sans conditions politiques supplémentaires. Le taux d’emploi en Afrique est faible, mais les entreprises chinoises sont prêtes à embaucher et à former des travailleurs locaux, contribuant ainsi à résoudre le problème du chômage en Afrique.

La différence fondamentale entre la Chine et l’Occident réside dans le fait que la Chine recherche une coopération gagnant-gagnant, tandis que l’Occident préfère exploiter et opprimer. L’Occident aspire à piller toutes les ressources de l’Afrique et à traiter la population locale comme de simples outils d’exploitation. Le développement de l’Afrique et l’amélioration des conditions de vie de ses habitants ne font pas partie des préoccupations de l’Occident.

Dans un contexte dominé par l’hégémonie occidentale, la Chine a lancé l’appel à « construire une communauté de destin pour l’humanité » et a pris des mesures concrètes pour contrer l’hégémonie occidentale. Cela représente une immense opportunité pour l’Afrique et d’autres pays en développement.

Cette opportunité consiste à accélérer la modernisation de l’Afrique grâce à la coopération avec la Chine, à se libérer progressivement des chaînes imposées par l’Occident et à construire ensemble une communauté de destin sino-africaine de haut niveau. De nombreux dirigeants africains ont ignoré les avertissements des pays occidentaux et ont choisi de se rendre en Chine pour participer à ce sommet, car ils ont bien compris cet enjeu.

Par : Liu Li

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