Le président de l’académie Vision, qui vient d’être portée sur les fonts baptismaux, a profité du lancement de cette académie samedi, au quartier Darou Salam, situé dans la commune de Tivaouane Peulh-Niague, pour dénoncer les maux qui empêchent le football local de décoller. C’était en présence de présidents d’ASC, de délégués de quartiers et de notables. Parmi ces contraintes évoquées, figurent le manque d’infrastructures sportives ainsi que les difficultés financières qui font que les ASC peinent à assurer correctement les charges inhérentes à leur bon fonctionnement.
« Les équipements sportifs coûtent cher. Les regroupements et même les entraînements nécessitent des fonds qui ne sont pas forcément toujours disponibles. Nous devons donc soutenir les équipes de quartiers, car ce sont elles qui produisent les footballeurs qui iront plus tard défendre les couleurs nationales », a soutenu Ibrahima Cissokho, président de l’académie Vision et du mouvement « Mon pays, mon avenir ».
C’est pourquoi il a félicité les initiateurs de cette académie, les invitant à mutualiser tous les efforts pour trouver des solutions aux problèmes du football local, notamment en impliquant le ministère des Sports, en charge du développement de toutes les disciplines sportives nationales. M. Cissokho a estimé que cela est nécessaire si nous voulons voir émerger de futurs Sadio Mané et Mbappé à partir du football local.
