« Une provocation grave« , c’est en ces termes qu’à qualifié Me Saïd Larifou, le procès de son client dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang.
Lors d’un entretien avec Jeune Afrique, l’avocat de Sonko est revenu sur le procès en Appel opposant le leader de Pastef à l’actuel ministre du Tourisme fixé le lundi 17 avril, à la Cour d’appel de Dakar. Une audience prématurée selon les conseils du maire de Ziguinchor.
Une provocation grave…
« Comment peut-on fixer une date d’audience mi-avril alors que notre client a jusqu’à la fin du mois pour faire appel ? Non seulement on l’a privé du procès en première instance mais on veut le priver cette fois du droit à interjeter appel ou non. Cela constituerait une provocation grave, qui ferait sans doute réagir les instances régionales et internationales défendant les droits humains et ceux de la défense« , s’est exclamé Me Larifou sur Jeune Afrique.
Le procès Mame Mbaye NIANG & Ousmane Sonko devrait permettre de répondre à la question suivante : l’accès à un rapport publié sur internet (presse en ligne) est-il assimilable à un délit de recel de documents administratifs? Alors que « tous les sénégalais en âge de la faire (y compris les juges et avocats) peuvent accéder à de tels documents, même le jour du procès ! Quel est réellement le délit commis? N’appartiendrait-il pas au Tribunal de prouver le délit de recel mais également le délit de faux !