Procès Azoura Fall : Me El Hadji Diouf et Me Amadou Sall, recalés à l’entrée de la partie civile
L’audience des flagrants délits impliquant Azoura Fall et El Hadji Ousseynou Kaïré s’est tenue dans une atmosphère tendue. Dès l’ouverture, le tribunal a annoncé le renvoi de l’affaire au 22 mai, faute de préparation suffisante.
Ce report n’a pas empêché de vifs échanges, notamment autour de la constitution de partie civile des avocats de l’ancien régime, dont Me El Hadji Diouf et Me Amadou Sall, que la défense a contestée fermement.
Un affrontement verbal s’en est suivi, révélant la dimension politique du dossier. La question de la liberté provisoire a également suscité l’émotion, notamment après les propos d’Azoura, évoquant un refus catégorique de retourner en prison.
L’expertise médicale évoquée par la défense a souligné des troubles psychiatriques graves, renforçant l’émotion dans la salle. Finalement, la liberté provisoire a été accordée à Azoura Fall, mais refusée à son co-prévenu Kaïré.
