Présidentielle au Cameroun : Paul Biya officiellement proclamé vainqueur avec 53,66% des voix

Le Conseil constitutionnel du Cameroun a proclamé ce lundi les résultats officiels de l’élection présidentielle de 2025. Le président sortant, Paul Biya, a été déclaré réélu pour un nouveau mandat de sept ans à la tête du pays.

Selon les chiffres rendus publics par l’institution et rapportés par Emedia, Paul Biya a obtenu 53,66 % des suffrages exprimés. Son principal adversaire, Issa Tchiroma Bakary, a quant à lui recueilli 35,19 % des voix. La validation de ces résultats par le Conseil fait suite au dépouillement national des votes.

Cette victoire ouvre la voie à un huitième mandat consécutif pour le chef de l’État, âgé de 93 ans, au pouvoir depuis 1982. La question de la longévité des dirigeants est une thématique qui se pose dans plusieurs pays, y compris à Djibouti où le parlement a récemment levé la limite d’âge pour le scrutin présidentiel.

Le rôle des instances électorales dans la validation des candidatures et des résultats est central dans les processus démocratiques. Au Bénin, par exemple, la Commission électorale nationale autonome avait pris la décision d’écarter le duo du parti d’opposition « Les Démocrates » avant l’élection présidentielle.

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6 commentaires

  1. Deux peuples faibles : les camerounais et les ivoiriens . Ils ont peur de se battre et de se faire tuer. Ils sont les plus bavards en Afrique. Ils préfèrent se cloîtrer dans leurs maisons pour laisser un vieillard de 92 ans les diriger. Même à la fin de ce mandat, il va encore déclarer sa candidature. Triste, vraiment pour eux !


  2. On triche sur le Sénégal. Ne pouvant pas déclarer le résultat à la outara les Cameroun ais ont publié un résultat proche de celui de Bassirou Diomaye Faye.

    Une manière de se légitimer.

    Aller l’Afrique en marche comme dit l’autre.


  3. Que peut apporter un homme de 92 ans dans le développement d’un pays qu’il dirige depuis plus de 43 ans sans avancées possibles avec des infrastructures et équipements à bout de souffle et une économie chancelante.

    Ceux qui lui ont conseillé de se présenter ne roulent que pour leurs intérêts personnels. Voilà l’Afrique qui a besoin de changer pour avancer.


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