Présidentielle 2024 au Sénégal: Pléthore de candidatures et exclusion de Ousmane SONKO, une élection sous haute tension

Dans la course pour la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, la pluralité des candidats est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Comme le souligne le quotidien Le Mandat, on compte pas moins de «80 rêveurs pour le palais», une situation qui semble désacraliser la fonction suprême.

VoxPop, dans sa parution du jour, s’inquiète des causes profondes de ce désordre électoral. Des propos rapportés par Baïdy AGNE dans les colonnes du canard illustrent cette préoccupation : «Même les gens qui devaient gérer des boutiques sont candidats». Le psychologue Serigne Mor MBAYE estime même que «derrière ces candidatures, il y a peut-être 0,0% de projet de société».

Le journal WalfQuotidien met en garde contre les risques d’une telle situation. Il avertit sur les pièges à éviter face aux candidatures multiples dans l’opposition. Le journal L’As va plus loin en affirmant que «Quand le parti au pouvoir a plusieurs candidats, il perd toujours», citant Abdou Ndéné SALL.

En parallèle de cette affluence de candidatures, une exclusion fait grand bruit. Le candidat Ousmane SONKO est officiellement rayé des listes électorales, une information relayée par Le Quotidien. Cette situation contraint le parti PASTEF à envisager une candidature de substitution, comme le suggère le journal Enquête.

Malgré cette exclusion, certains cadres de PASTEF restent convaincus que leur leader en prison peut bel et bien prendre part à la prochaine course au fauteuil présidentiel. «Rien n’empêche SONKO d’être candidat», dixit Amadou BA dans les colonnes de Yoor-Yoor.

En somme, l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal s’annonce sous haute tension, entre un afflux de candidatures et l’exclusion d’un candidat majeur.