En conférence de presse d’urgence appelée vendredi soir la coalition Yewwi Askan Wi, qui informe sur l’état de santé critique de l’opposant Ousmane Sonko, en grève de la faim et admis en réanimation. Le coup de gueule de Habib Sy contre la communauté internationale a été retentissant.
En silence, s’avançant au pas velours, le visage crispé. C’est dans cette atmosphère que débuta le point de presse de Yewwi Askan Wi… Avec un seul et unique point à l’ordre du jour :
« La situation dramatique, inquiétante, préoccupante du Président Ousmane Sonko »,lâche le Président de la coalition, Habib Sy. qui alerte que « les cœurs sont meurtris, l’esprit pas tranquille. Mais nous nous remettons à Dieu. Mais celui qui reste de marbre face à cette situation dramatique n’est pas humain ».
S’adressant à la communauté internationale, M. Sy a transmis le message de Yewwi Askan Wi. C’est comme si, dit-il, elle se désintéressait de la situation de Ousmane Sonko et des droits de l’homme au Sénégal.
« Parce que c’est une atteinte manifeste à des droits de l’opposant le plus en vue sur qui repose en grande partie la stabilité politique du Sénégal; « Comme ils se disent des amis du Sénégal, c’est incompréhensible, inadmissible, inacceptable que ce soit silence radio sur la situation de Ousmane Sonko ».
Aussi interpelle t-il le Haut commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, aphone, suite à la lettre d’interpellation de Yewwi en juin dernier, la Cedeao qui va peut être bientôt disparaitre, et qui ne fait rien pour le Sénégal, un mauvais médecin. Les pays qui se disent amis du Sénégal et qui ne disent rien en ont eu également pour leur grade. Seules quelques organisations non gouvernementales agissent.
A tout ce beau monde, Habib Sy demande de s’intéresser à la situation du Sénégal, parce que « Ousmane Sonko est aujourd’hui dans un état critique, tout peut arriver. Et, c’est le principal opposant du Sénégal. On ne doit pas le traiter ainsi, on ne doit pas fermer les yeux, on ne doit pas garder le silence, parce qu’il y va de l’avenir de notre pays, de millions de jeunes qui croient en son projet
D’ailleurs, ajoute M. Sy, depuis qu’on l’a mis en prison, Il y a eu tellement de désespérance, parmi les jeunes qui sont en train de mourir dans la mer.