Le ministère de l’Enseignement supérieur est dans une dynamique de valoriser les écoles doctorales. C’est dans ce cadre qu’un atelier portant sur l’évaluation technique d’une plateforme nationale des thèses et mémoires du Sénégal. L’objectif de la plateforme est de centraliser le dépôt sur une seule plateforme de sorte que, où on se trouve dans le monde quels sont les sujets qui sont mis et connaître l’état des travaux.
Directeur du Centre National de la Documentation au ministère de l’Enseignement supérieur, Bernard Ndione explique que «La plateforme va fonctionner avec des administrateurs de bibliothèques universitaires et des écoles doctorales. Quand l’étudiant prendra un sujet, ce sujet sera enregistré et la plateforme va lui attribuer un numéro nationale de dépôt. Son inscription prend date à partir de cette inscription».
Ce qui permettra de suivre le taux d’achèvement des thèses. «Quand la personne termine sa thèse et la dépose, le jury de soutenance va mentionner la date. Le trix intégral de la thèse sera disponible et on pourra faire un certain nombre d’activités scientifiques sur la thèse de la consultation à la bibliométrie. La plateforme a été testée mais ce n’est pas encore rendue publique. La mise en ligne dépendra du calendrier du ministère», fait également savoir M. Ndione.
Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation qui a présidé les travaux a salué le travail abattu ces huit derniers mois sur cette plateforme importante des thèses et mémoires du Sénégal.
«Cela permet de mutualiser les ressources et rendre la recherche plus visible, de rendre les mémoires et thèses du Sénégal plus accessibles. C’est un pas important pour la valorisation de nos écoles doctorales. Le président a donné instructions pour qu’on numérise nos archives au niveau national», explique Pr Moussa Baldé.
Pour lui, «Chaque université avait sa plateforme, ce qu’on essaie de faire c’est faire en sorte d’avoir une plateforme nationale pour voir tout ce qui se fait au Sénégal en termes de thèses. L’idée c’est d’avancer pour qu’il y une plateforme pour toutes les publications scientifiques au Sénégal». Non sans ajouter qu’à l’ère du numérique, les archives doivent être numérisées. «Nous devons mettre toutes les recherches Sénégalaise avec le nouveau plan de recherche stratégique», préconise Pr Baldé.
