Les autorités nigériennes ont amorcé un virage stratégique en matière de politique de défense en décidant de revoir de fond en comble les accords militaires établis avec les nations étrangères présentes sur son sol. Cette décision radicale inclut notamment les puissances telles que les États-Unis, l’Allemagne et l’Italie, tous détenteurs de bases militaires au Niger.
Exprimant une volonté de renforcer l’autonomie nationale, le Niger, depuis l’ascension au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), manifeste un intérêt prononcé pour la réaffirmation de sa souveraineté. Ainsi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères a récemment notifié aux représentations diplomatiques concernées l’imminence de cet examen approfondi des accords existants.
Le communiqué précise que cette révision vise à inscrire les rapports militaires du Niger dans une nouvelle dynamique, bénéfique à la nation. Ce processus s’inscrit dans le sillage d’évènements significatifs comme l’expulsion des troupes françaises et la suspension des interactions avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), accentuant ainsi l’isolement diplomatique de Niamey.
Suite aux divergences avec la France, ayant entraîné la fermeture de l’ambassade française et des restrictions de l’OIF, le Niger persiste dans sa quête d’indépendance en suspendant sa coopération avec l’OIF. Ces choix politiques distincts viennent souligner l’évolution de la stratégie géopolitique du Niger et mettent en lumière les répercussions potentielles sur ses relations internationales.