« Nginguélère ou les ratés d’un projet d’agro-business grandiose mal négocié ! » (Mamadou Mb. Diouf)
L’agro-business est l’avenir pour faire de notre secteur agricole désuet un moteur clé de croissance. La pertinence du projet envisagé par le patron de SÉDIMA, eu égard à ses ambitions, est donc avéré. Toutefois nous ratons en général l’entame de telles initiatives du fait d’études préalables négligées.
Pour le paysan sérère fier, jusqu’à un passé récent, il n’est nulle richesse qu’un grand troupeau de bétail ne servant qu’à l’ostentation et des terres au nom de la famille morcelées en autant de petits lopins peu productifs qu’il y a de membres dans la famille susceptibles de les ensemencer d’années en années.
Cette fierté ancestrale est fortement exacerbée par toute perception de spoliation par ces populations qui se voient ainsi dénudées et dépouillées du peu qu’il leur reste de dignité et d’orgueil. Cette fierté ne résiste toutefois pas à la restauration d’une dignité bafouée, ensuite d’intérêts matériels savamment négociés et de perspectives économiques meilleures.
Je pense qu’une étude d’impact environnemental et social sérieuse aurait pu anticiper ces difficultés et leur trouver les consensus nécessaires pour ménager les intérêts et les susceptibles de toutes les parties prenantes. Quoi de mieux que d’interroger préalablement les paysans sur leur perception d’un tel projet ? Convaincre les plus sceptiques sans leur donner l’impression qu’on cherche à les acheter, revient avant tout à chercher à comprendre leur sociologie et les aspects culturels utiles pour renseigner sur une bonne aide à la décision.
Il ne s’agit pas juste d’avoir la légalité de son côté, car une mauvaise perception peut tuer un projet grandiose dans l’oeuf. Il fallait surtout une co-construction du projet, avec certes l’autorité publique notamment locale, mais surtout avec les populations impactées.
Par la perspectives de créations d’emplois pour lesquels ces populations seraient prioritaires, de dédommagements concertés, de désaffectations-réaffectations de terres discutées et d’une prise en compte de la responsabilité environnementale et sociétale par l’investisseur, certainement la mise en oeuvre aurait été démarrée avec les populations et pour leur grand bénéfice.
En toutes choses, il vaut mieux convaincre qu’on a raison, plutôt que de contraindre parce qu’on a raison !
monsieur diouf toujour les pauvres ont les portent prejudice disons par leurignornce dans ce pays les soidisants richards nous portent prejudice ce pays est male partie avec ce systeme qui profitent que nos gouvernants trop corruption il nont pas de methode dans ce pays les popilation pauvre sont lasser a eux memes ce que disait senghor lespauvres toujour pauvres les riches toujour riches voila lesenegal epuis domage les senegalais sont extremement pauvre il aceptent tout pour survivre.
trop d opportunistes et maitre chanteurs
il suffit d etre contre le pouvoir pour etre ecoute et crus.
ce pays n irá nulle part si a chaque fois on est lapide par des opportunistes
courage peuple…c Pas Ceux q Cris leurs tigritudes q sont plus tigres
Une analyse pertinente de la part de Mbodj Diouf