Nemanja Matic se confie sur son enfance marquée par la guerre en Serbie

Nemanja Matic se confie sur son enfance marquée par la guerre en Serbie

Dans un entretien accordé au journal « Le Progrès », le joueur de l’Olympique Lyonnais, Nemanja Matic, a partagé ses souvenirs marquants de la guerre en Serbie. Originaire du village de Vrelo, situé à 60 kilomètres au sud-ouest de Belgrade, Matic avait seulement 12 ans lorsque les bombardements de l’OTAN se sont abattus sur la région durant la guerre du Kosovo. Ces attaques visaient les infrastructures militaires et les centres de décision de Slobodan Milosevic, président de la République fédérale de Yougoslavie. Selon Matic, lui et sa famille ont vécu 78 jours interminables de frappes incessantes.

Malgré cet épreuve marquante, Nemanja Matic reste profondément attaché à sa terre natale. Interviewé par « Le Progrès », il se rappelle : « J’étais trop jeune quand la Yougoslavie a éclaté au début des années 1990, je ne m’en souviens pas. À 12 ans, je passais mon temps dehors. Je n’avais pas la télévision et je ne savais pas qui était le président. Pourtant, on a été bombardés chaque jour et chaque nuit pendant 78 jours », raconte cet ancien joueur de Manchester United.

Le texte relate également son désir de transmettre à ses enfants un message de paix et de compréhension. Bien que les bombardements aient été destructeurs, causant chaque jour 480 sorties aériennes et entraînant la mort de 2 000 à 3 000 personnes, Nemanja Matic refuse de cultiver la haine envers d’autres nations. « C’était très dur, un désastre, poursuit Matic. Encore aujourd’hui, je me demande : pourquoi ? Seuls les politiques ont la réponse. Mes enfants m’en parlent parfois et peuvent avoir accès à tout pour comprendre. Mais je ne veux surtout pas qu’ils soient dans la haine de tel ou tel pays. Partout, il y a une majorité de belles personnes », a-t-il confié.

Ces déclarations ont été relayées après avoir été lues sur le site de nos confrères de Sud Quotidien, soulignant l’impact de la guerre sur les civils et la résilience de ceux qui en ont été témoins.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *