Le Hamas a réagi aux pourparlers en cours à Charm el-Cheikh, en Égypte, visant à obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Selon un communiqué publié ce mercredi, le mouvement palestinien estime que la participation de la Türkiye, du Qatar et de l’Égypte aux discussions est de nature à limiter la marge de manœuvre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Selon nos informations, Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a salué l’implication de hauts responsables dans ce processus. Il a notamment cité la présence du chef des services de renseignement turcs, Ibrahim Kalın, du Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, et du chef des renseignements égyptiens, Hassan Mahmoud Rashad. D’après l’agence Anadolu, M. al-Rishq a déclaré que cette participation de haut niveau « donnera un élan significatif aux négociations pour arrêter la guerre » et « réduira l’espace de Netanyahu pour saboter les discussions ».
Ces négociations indirectes entre le Hamas et Israël ont débuté lundi dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh. Elles s’inscrivent dans le cadre d’un plan pour Gaza proposé par les États-Unis. Des sources sécuritaires avaient précédemment confirmé la présence du responsable turc, tandis que le Qatar avait officiellement annoncé le déplacement de son Premier ministre pour prendre part aux pourparlers.
Ces efforts diplomatiques interviennent dans un contexte de crise humanitaire persistante dans l’enclave palestinienne. La situation a suscité de nombreuses réactions sur la scène internationale, avec des initiatives visant à attirer l’attention sur les conditions de vie des populations, à l’image de la mobilisation pour la flottille pour Gaza, qui a donné lieu à des manifestations de soutien dans plusieurs pays.