Moustapha Diakhaté, un homme atypique dans le « Macky »

L’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakkar (BBY), Moustapha Diakhaté a exigé la libération du leader du mouvement Frapp-France dégage, Guy Marius Sagna, arrêté pour « fausse alerte » au terrorisme. Une énième position défavorable du responsable politique à l’encontre de  l’Alliance pour la République (APR). Le Parti au pouvoir dont il fait partie.

C’est la énième fois qu’il crache dans la soupe. Moustapha Diakhaté n’hésite jamais de ramer à contre-courant, si jamais l’occasion se présente. A coup sûr, le post dont il s’est fendu sur sa page facebook, volant au secours du très controversé Guy Marius Sagna, aura un effet boomerang dans le « Macky« . Entendu qu’au sein de cette formation politique, la règle s’avère la validation ipso facto de tous les faits et paroles du leader.

Rétrospective

Certains seront tentés de se demander le secret ou les motivations de Moustapha Diakhaté. Tellement les cas sont nombreux et les décisions, parfois courageuses. Dans le récent post concernant Guy Marius Sagna, l’ancien président du groupe parlementaire tente de rappeler à « l’ordre » le président de la République. Macky Sall qui, dit-il, « avait fait voter à l’Assemblée nationale une puissante loi anti terroriste« .

Aliou Sall

Cette intervention n’étonnerait pas pour qui connait le responsable politique. Lui avait demandé au chef de l’Etat d’imposer à son frère Aliou Sall, « la démission de tous ses postes« , suite au reportage de la BBC impliquant le maire de Guédiawaye dans un scandale à 10 milliards de dollars.

Contrats pétroliers

Embouchant la même trompette, il avait remis en cause les permis détenus par l’homme d’affaire franco-roumain. « Le président de la République ne devait pas donner ces permis à Frank Timis« , avait-il martelé.

Famille « Faye-Sall »

Pour éviter le syndrome « Wade-fils, Wade-père » qui a été combattu par les Sénégalais, M. Diakhaté avait aussi demandé à Macky Sall de « retirer les membres de sa famille ou autres proches du gouvernement ».