Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a insisté sur la nécessité de réformer l’organisation panafricaine lors de la célébration de la Journée de l’Afrique le 25 mai 2024. Il a souligné que cette réforme est cruciale pour faire de l’UA un levier puissant d’unité, de libération, d’intégration et de défense de la dignité des Africains.
Dans son message, il a indiqué que l’Organisation de l’Unité africaine, créée en 1963 et devenue l’Union africaine en 2002, se trouve à une croisée de chemins. Il a affirmé que l’organisation doit se réformer courageusement pour répondre aux idéaux des pères fondateurs, en mettant l’accent sur l’unité et la dignité des Africains, tant vis-à-vis d’eux-mêmes que des autres.
Moussa Faki Mahamat a profité de l’occasion pour rappeler les conquêtes de libération et les avancées en matière de développement et d’intégration sur le continent, résultats de la vision et du leadership des pères fondateurs, mais également des sacrifices des populations africaines.
Le président de la Commission de l’UA a mis en avant l’importance d’une mobilisation accrue et responsable pour lutter contre des fléaux comme le terrorisme, la dégradation environnementale, le chômage des jeunes et des femmes, la migration, et le recul des valeurs démocratiques.
Il a également souligné que l’Afrique, avec plus de 60% de sa population composée de jeunes et ses vastes ressources naturelles, ne peut se contenter d’un développement médiocre. Il a appelé à davantage de sacrifices et de luttes organisées pour faire face à ces défis.