Moins de 250 000 FCFA de Capital : La Presse sénégalaise en survie économique

Moins de 250 000 FCFA de Capital : La Presse sénégalaise en survie économique

Alors que le secteur des médias traverse une crise structurelle, le rapport 2024-2025 sur la réforme de la communication met en lumière une donnée alarmante : près de 200 entreprises de presse fonctionnent avec un capital dérisoire 250 000 FCFA, compromettant leur viabilité et leur indépendance.

Prenant la parole ce vendredi à l’occasion de la présentation officielle du Rapport sur la Réforme du Secteur de la Communication couvrant la période d’avril 2024 à avril 2025, M. Habibou Dia, Directeur de la Communication, a tiré la sonnette d’alarme sur la fragilité économique du paysage médiatique national.

Il a notamment révélé que près de 200 entreprises de presse fonctionnent avec un capital social inférieur à 250 000 FCFA, un seuil qu’il juge largement insuffisant pour garantir la viabilité et l’indépendance de ces structures.

Cette situation, selon lui, pose un sérieux problème de professionnalisation et de durabilité du secteur. « Il est impératif de revoir les conditions d’entrée dans le secteur pour mieux structurer les entreprises de presse et assurer un minimum de stabilité économique », a-t-il plaidé.

Le rapport présenté appelle ainsi à des réformes profondes, incluant une révision des critères d’agrément, un meilleur encadrement juridique et fiscal, ainsi qu’un soutien accru à la presse de qualité.

4 COMMENTAIRES
  • IBG

    C’est très bien
    Que la presse ,celle des hypocrites ayant longtemps soutenu le régime précédent disparaissent.
    C étaient des instruments de propagande qui se nourrissaient d aide à la presse et des conventions gracieusement offertes.
    Cette catégorie de presse n’a jamais fait preuve de professionnalisme. Aujourd’hui si elle disparaisse ,en quoi cela va impacter dans.la vie des citoyens .
    Nous demandons à l etat de bloquer cette aide à la presse et de les mettre au même pied d égalité que les autres entreprises dans ce pays, lesquelles ne bénéficient jamais d aide venant de l etat.
    Une presse truffée pour la plus part de manipulateurs de politiciens encagoules,d objecteurs de conscience.
    Que l etat refuse avec fermeté de donner l Ai.de à la.presse
    Que cette presse ,prestivore de l argent du contribuable disparaisse.
    ON S EN FOUT COMME DISENT LES MILITAIRES.

  • DiamayeFoye

    Bou lène gnou sonal! Vous avez vos médias vous du pouvoir que vous voulez seuls dans le paysage médiatique pour ne pas entendre de critiques.

  • Citoyen

    Faut reguler le secteur.
    JUB JUBEUL JUBANTI rekk !

  • Malamine

    Si.le business ne marche pas on dépose le bilan ça arrive souvent à des Sénégalais lambda
    Il y a beaucoup d’organes de presses tout ne peux marcher

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