Me Patrick Kabou : « Ce pays est devenu l’otage de la parole puérile des chaînes youtube et plateaux TV… »

Dans un post publié sur sa page Facebook, Me Patrick Kabou déplore la dérive médiatique et intellectuelle du Sénégal, où la parole superficielle supplante la pensée constructive. Il appelle à un sursaut collectif face à une culture du vide qui, selon lui, menace l’avenir même de la Nation.
Texte in extenso :
Du jour au lendemain ce pays est passé de grands Hommes, penseurs, productifs, intègres à grands révélateurs de futilités via du libertinage médiatique. La parole qui blesse s’est imposée à la parole qui construit.
Nous avons accepté d’être tirés vers le bas par des gens qui dans leurs rêves les plus fous, n’effleurent pas l’ambition de competir en bien, mieux et meilleur avec les autres Nations. Le choix est d’exister dans le monde comme des vers de terre, de la médiocrité tout court.
Ce pays est devenu l’otage de la parole puérile des chaînes youtube et plateaux TV non stop qui ont fait « du tel a dit et du tel a fait » le normal de nos discussions.
La date de péremption de toute une culture du bien, du juste, du développement par les idées, la pensée et les cultures est pour bientôt.
Le seul pays au monde où on rigole et se réjouit de sa perte non par méconnaissance mais par hypocrisie.
Soit un changement radical de paradigme, soit un Sénégal en voie de disparition par la faute d’un groupuscule.
Les précurseurs de cette tendance ont été promus aux postes de PCA par ce nouveau régime , il faut les chercher aussi dans la nouvelle majorité mécanique à l’assemblée
Le vrai problème du Senegal ce sont nos intellectuels adeptes de la pensée unique et l’indignation sélective. Il faut s’appliquer soit même les leçons qu’on prétend donner
L’intellectuel hypocrite est le véritable fléau de notre société
Evitons de faire la promotion des contre-valeurs (professeur Djiby Diakhaté)
cela ne date pas d’aujourd’hui, pastef a pris le pouvoir avec l’aide des chaines youtube et continue a les entretenir, c’est un moyen de communication democratique et populaire, maintenant que chacun soit responsable.
Rée sakh danio koy bange
Waa waaw fii nioko mome