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Me Ciré Clédor Ly: "J'ai passé trois heures à essayer de voir mon client (Babacar Touré)"

« Babacar Touré est dans des conditions dégradantes…« , d’après Me Ciré Clédor Ly. L’avocat du journaliste Babacar Touré (Ndlr: qui a bénéficié d’un second retour de parquet) est revenu sur les conditions de détention de son client. La robe noire parle de « détention arbitraire« .
Privation de liberté…

« Le journaliste a passé des journées entières entre les cellules de la cave du tribunal et celles des locaux de la police, dans des conditions dégradantes pour la personne humaine, ce qui interpelle toutes les organisations nationales et internationales chargées de contrôler les lieux de privation de liberté et de veiller sur les conditions de détention des personnes en attente d’être libérées ou jugées… À Tous les points de vue, le journaliste est juridiquement en détention arbitraire depuis son déferrement. Parce qu’en dehors de la garde à vue et de la prolongation de celle ci strictement réglementées par la loi, le parquet ne justifie pas de son pouvoir de prolonger les supplices des citoyens présumés innocents, en les renvoyant entre les mains de policiers ou de gendarmes qui n’étaient plus habilités à les garder sous écrou« , a réagi Me Ciré Clédor Ly.

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Illégalité du retour de parquet…

Cette situation, d’après l’avocat repris par Seneweb, « d’illégalité manifeste, engage la responsabilité aussi bien de l’ordonnateur que celle du gardien qui n’ignore pas l’absence de base légale de l’ordre reçu… Les visites de ses avocats lui sont interdites par le commissariat. Pire, le commissariat central a interdit le droit de visite aux avocats de la défense, sur instruction du Procureur de la République, lequel s’arroge des pouvoirs que même un juge d’instruction ne possède pas« . Il attire, ainsi l’attention sur ce qu’il qualifie d’illégalité du retour de parquet « qui n’est qu’une mesure violant plusieurs règles du droit international des Droits de l’homme et une détention arbitraire, parce qu’elle n’est pas ordonnée par un juge et n’est écrit nulle part dans la législation interne« .

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« En ma qualité d’avocat, j’ai passé trois heures à essayer de voir mon client, afin de lui expliquer les trois seules possibilités qui s’offrent au ministère public à ce stade de la procédure et m’assurer de son état de santé. J’ai épuisé les voies légales pour le rencontrer vainement« , dénonce l’avocat du journaliste d’investigation.

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12 commentaires

  1. 2024

    non ce cledor emmerde tout le monde c’est bien toi étant dehors qui es dans une condition lamentable pauvre type. tu be fais même pas plaisir à regarder


  2. Françoise

    Il faudra après le départ de macky sall virer tous les magistrats toucouleurs qui ne maîtrise pas la fonction ils sont tous de l’apr et ont une haine envers les sénégalais honnêtes.


  3. Guedel

    Senegalais yi aye domoukharame laniou dakh lo lene tekkk gnou nonguou ko. Pistolets artisanales yi, guerilla urbaines, mettre le feux partout, attaques les maisons et familles des procureurs et juges. Donner leurs vies pour defendre leur pays. Tout autre peuple l’aurait fait ou commencer a plannifier.


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